Devises: l'euro tient les 1,14 dollar vendredi midi.

(CercleFinance.com) - Quoi qu'en retrait de son plus haut du jour (1,4445 dollar), la monnaie unique européenne tenait toujours la barre symbolique des 1,14 dollar ce midi, soit une hausse de 0,12% contre la devise américaine. A petite vitesse, l'euro continue de se reprendre, porté par des chiffres plus positifs que prévu en Europe, le cessez-le-feu en Ukraine et un certain optimisme quant au dossier grec.

Les tendances ne sont guère plus prononcées contre le yen (- 0,14% à 135,6), la livre sterling britannique (+ 0,08% à 0,7415) et le franc suisse (- 0,04% à 1,0609).

“Grâce à l'apaisement des tensions en Ukraine, l'euro/dollar est sur le point de terminer sa troisième semaine consécutive dans le vert en dépit des incertitudes qui planent autour de l'issue des négociations entre la Grèce et la Troïka”, résument les analystes de RTFX ce matin.

Les statistiques publiées ce matin en Europe jouent également en faveur de la devise européenne. En première estimation, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,3% au 4e trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent. Le consensus tablait sur un chiffre légèrement inférieur, à 0,2%. Sur l'ensemble de l'année 2014, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,9%.

Un intervenant rapporte que “selon le vice-président de la BCE, Vitor Constancio, la Banque centrale européenne va vraisemblablement réviser à la hausse ses prévisions de croissance en mars, à condition que la situation ne se détériore pas en Ukraine et en Grèce.”

Par ailleurs, les négociations entre les instances européennes et la Grèce ne semblent toujours pas inquiéter les cambistes. Les réunions intervenues cette semaine ont permis d'avancer, même si un accord n'est pas encore à l'ordre du jour.

“On a fait des pas importants, on n'a pas couvert toute la distance, mais une partie importante du chemin a été parcourue. On a surtout profité du fait que l'Europe est faite de conflits mais aussi de compromis”, a déclaré hier le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras.

Du côté grec, les propos de campagne plutôt maximalistes quant à la dette et à l'austérité font place à un discours plus mesuré. “Les dirigeants grecs jouent l'apaisement en se déclarant prêts à discuter avec la Troïka', relève Barclays Bourse

“Le message est nettement plus positif après l'échec la veille d'une réunion de l'Eurogroupe”, la veille, commentent les analystes d'Aurel BGC. Des travaux préparatoires sont en cours et il faudra probablement attendre la prochaine réunion de l'Eurogroupe, prévue lundi, avant d'en savoir plus.

'Rappelons qu'Athènes dispose d'un délai jusqu'au 28 février prochain, date de fin du plan d'aide de 240 milliards d'euros, pour parvenir à un accord avec ses créanciers. La signature d'un accord dès lundi prochain n'est donc pas évidente', prévient Barclays Bourse.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les opérateurs de changes prendront connaissance des prix à l'importation pour le mois de janvier, puis de l'indice de confiance du consommateur calculé par l'université du Michigan.

Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.