Devises: la Grèce fait perdre du terrain à l'euro.
(CercleFinance.com) - L'euro perd encore du terrain par rapport au billet vert, se traitant 1,116 dollar contre 1,122 dollar vendredi soir, alors que le dossier de la dette grecque revient au centre des préoccupations avant la réunion de l'Eurogrou
(CercleFinance.com) - L'euro perd encore du terrain par rapport au billet vert, se traitant 1,116 dollar contre 1,122 dollar vendredi soir, alors que le dossier de la dette grecque revient au centre des préoccupations avant la réunion de l'Eurogroupe prévue ce soir.
'Les cambistes se souviennent des propos d'Athènes la semaine dernière qui a rappelé que son gouvernement ne cédera pas aux institutions européennes, notamment sur la question du marché du travail et de la retraite', rappelle Saxo Banque.
Ce dernier souligne que ces annonces ont ravivé les craintes des investisseurs sur les avancées des négociations, même si 'le nouveau ministre grec, Euclide Tsakalotos, a de son côté affirmé que les discussions avec ses créanciers européens progressaient rapidement'.
'Il semble peu probable dans l'immédiat que la situation se débloque entre la Grèce et ses créanciers', juge pour sa part un gérant de Barclays Bourse, rappelant que le pays doit rembourser 750 millions d'euros au FMI demain.
La question grecque domine d'autant plus facilement les esprits qu'aucune donnée économique majeure n'est attendue avant mercredi, avec les premières estimations de la croissance au premier trimestre pour l'Allemagne, la France et l'ensemble de la zone euro.
Toujours par rapport à vendredi soir, l'euro-yen cède 0,4% à 133,8 tandis que le dollar-yen grappille 0,1% à 119,9. L'euro-livre sterling abandonne 0,6% à 0,721, alors que la Banque d'Angleterre vient d'annoncer un nouveau statu quo de sa politique monétaire.
A l'issue de sa réunion des 7 et 8 mai, la banque centrale a en effet décidé de maintenir son programme de rachats d'actifs à 375 milliards de livres et son taux de référence à son plus bas historique de 0,50%.
'L'absence de pression inflationniste et la faiblesse des secteurs manufacturier et de la construction semblent signifier qu'une première hausse de taux par la Banque d'Angleterre est improbable avant la fin de l'année', estimait-on chez Markit la semaine dernière.
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