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Devises: la monnaie unique bien orientée jeudi midi.

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(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne s'appréciait contre la plupart de ses grandes contreparties, à commencer par le yen (+ 0,70% à 135,80 yens l'euro), le sterling britannique (+ 0,60% à 0,71

(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne s'appréciait contre la plupart de ses grandes contreparties, à commencer par le yen (+ 0,70% à 135,80 yens l'euro), le sterling britannique (+ 0,60% à 0,7143) et le dollar américain (+ 0,38% à 1,0943 dollar l'euro). Alors que les échéances se rapprochent, un certain optimisme semble se confirmer quant à la Grèce, même si aucun accord n'a encore été conclu.

Certes, le dossier grec n'est toujours pas réglé alors que d'importantes échéances de remboursement approchent. Mais l'euro en souffre cependant peu. 'Les marché financiers ne retiennent de cela que l'essentiel, à savoir que cette cacophonie donne finalement l'impression que le dossier avance, et que l'urgence des échéances va accélérer la manoeuvre', explique-t-on chez Barclays Bourse.

D'une manière plus générale, les analystes d'Aurel BGC résumaient la tendance suivie par le dollar depuis le début de l'année : 'au premier trimestre, l'histoire était simple : la BCE, par ses injections de liquidité, induisait un recul des taux longs d'Etat et de l'euro. Les actifs européens devaient être surpondérés. La conjonction de taux d'intérêt bas, recul de l'euro et des prix énergétiques assurait une forte croissance des résultats des entreprises européennes', rappellent les analystes.

Puis au deuxième trimestre, les choses sont devenues plus compliquées : ''l'effet BCE' sur les marchés s'atténue. Les prix du pétrole ont rebondi, générant une hausse des anticipations d'inflation, et mécaniquement une remontée des taux longs. Mais, surtout, la hausse du dollar n'est plus certaine', résument les spécialistes.

En fait, la présidente de la Fed Janet Yellen a beau répéter que les taux directeurs américains seront relevés cette année pour la première fois depuis leur abaissement à 0-0,25% fin 2008, le marché n'a pas l'air d'y croire, puisque la conjoncture américaine s'est dernièrement révélée décevante.

D'ailleurs, les anticipations actuelles que retracent les contrats à termes sur les'Fed Funds', sorte de décalque des anticipations dles taux directeurs, ne présagent pas d'un relèvement avant le mois de décembre.

'Tant que les publications des indicateurs économiques américains resteront inférieures aux attentes, il est difficile d'anticiper une hausse des taux directeurs et un potentiel rebond du dollar. Mais dans les prochains mois, ce consensus pourrait rapidement évoluer', expliquent les spécialistes.

Du côté des statistiques, on a appris ce matin que le sentiment économique était resté stable en avril, au vu des indices ESI de la Commission européenne qui se sont maintenus à 103,8 dans la zone euro et à 106,4 dans l'Union européenne.

Les ventes au détail ont augmenté de 1,3% en Espagne au mois d'avril par rapport à mars, après 0,2% un mois plus tôt. En outre, le PIB du pays a bien progressé de 0,9% au 1er trimestre 2015 après 0,7% au 4e trimestre 2015.

Cet après-midi, les cambistes guetteront, depuis les Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, puis les promesses de ventes de logement en avril et enfin les stocks de pétrole au titre de la semaine dernière.

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