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Devises: l'euro reste sous pression contre le dollar.

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(CercleFinance.com) - La monnaie unique européenne ne parvenait pas à se reprendre vendredi midi contre le dollar US après une baisse de 0,70% enregistrée la veille, qui était la première séance de l'année. Ce midi, l'euro cédait encore 0,13

(CercleFinance.com) - La monnaie unique européenne ne parvenait pas à se reprendre vendredi midi contre le dollar US après une baisse de 0,70% enregistrée la veille, qui était la première séance de l'année. Ce midi, l'euro cédait encore 0,13% contre le billet vert à 1,3643 dollar, ainsi que 0,42% contre le dollar à 142,56 yens et 0,24% à 0,8288 sterling.

Seule exception parmi les grandes monnaies : contre le franc suisse, l'euro grappille 0,08% à 1,2298 franc l'euro.

D'une manière générale, ce tout début d'année est marqué par une certaine aversion au risque qui se traduit par les baisses relativement marquées des indices d'actions pour leur première séance de l'année : - 0,9% pour le S&P 500 américain, - 0,8% pour le Dow Jones, et - 1,6% en Europe pour le DAX allemand comme le CAC 40 français, le FTSE britannique se montrant plus résistant (- 0,5%).

'La journée d'hier n'a pas correspondu à la tendance habituellement favorable constatée à cette période de l'année', indique IG, qui évoque des prises de bénéfices.

De ce fait, les investisseurs auront probablement arbitré une partie de leurs actifs vers des placements réputés plus sécuritaires, comme les emprunts d'Etat américains et britanniques à 10 ans, qui tout deux rapportent 3% environ à ce jour. En conséquence, la demande de dollars aura probablement été plus forte.

Chez TD Securities, on indique aussi que cette nouvelle année sera marquée par les conséquences de la première réduction des QE (rachats d'actifs obligataires) de la Fed, dont l'enveloppe se réduit en janvier à 75 milliards de dollars par mois, contre 85 milliards précédemment. De ce fait, le dollar devrait bien se tenir contre la plupart des devises concurrentes, estime le courtier canadien.

Sur l'agenda statistique de la matinée, on a appris que le nombre de chômeurs en Espagne s'était inscrit à 4,7 millions à fin 2013, en baisse de 147.385 par rapport à 2012. En décembre, le nombre de chômeurs a diminué de 107.570.

Toujours en Espagne, le taux d'inflation se maintiendrait à +0,2% en rythme annuel en décembre 2013, selon une estimation préliminaire. Pour mémoire, il était passé de -0,1% en octobre à +0,2% en novembre.

Au Royaume-Uni, les prix des logements ont grimpé au mois de décembre 2013 de 1,4% par rapport à novembre et de 8,4% par rapport au mois correspondant en 2012, d'après l'enquête de Nationwide. 'Une grande partie de cette progression peut être attribuée à celle du marché du travail et à des perspectives économiques plus brillantes, qui soutiennent le moral des acquéreurs potentiels', explique Robert Gardner, économiste en chef de Nationwide.

Ces chiffres paraissent de bon augure avant un agenda particulièrement chargé la semaine prochaine, qui sera marquée par nombre de rendez-vous économiques : jeudi, la Banque d'Angleterre et la BCE réuniront leurs comités de politique monétaire. Puis vendredi paraîtra le dernier rapport américain sur l'emploi. Le consensus actuel table sur 193.000 créations de postes en décembre, après 203.000 en novembre.

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