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Ecofin: l'UE s'attend à ce que le G20 confirme son engagement à coopérer sur les devises

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BRUXELLES (Dow Jones)--L'Union européenne (UE) a indiqué mardi s'attendre à ce que les membres du G20 confirment cette semaine leur engagement à laisser les taux de change évoluer en fonction des forces du marché, conformément au communiqué p

BRUXELLES (Dow Jones)--L'Union européenne (UE) a indiqué mardi s'attendre à ce que les membres du G20 confirment cette semaine leur engagement à laisser les taux de change évoluer en fonction des forces du marché, conformément au communiqué publié mardi matin par le G7.

"Je m'attends à ce que cet engagement soit réitéré [lors de la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20] à Moscou, dans la mesure où il a été reconfirmé aujourd'hui par le G7 dans un communiqué", a expliqué mardi Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.

Dans leur communiqué, les pays du G7 (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Royaume-Uni) ont déclaré s'engager à laisser les forces du marché déterminer les taux de change, et ont affirmé que leurs banques centrales ne cherchaient pas à affaiblir leurs devises respectives lorsqu'elles ont engagé des mesures de relance monétaire, mais qu'elles s'efforçaient simplement de soutenir la demande.

Le spectre d'une guerre des monnaies devrait planer sur la réunion des grands argentiers du G20 vendredi et samedi.

Olli Rehn a souligné que l'euro ne s'était pas apprécié de manière excessive, malgré les inquiétudes exprimées par la France et d'autres pays, qui redoutent que la hausse de la monnaie unique ces dernières semaines ne sape la reprise économique en Europe.

"L'euro reste globalement en ligne avec sa moyenne de long terme", a indiqué le commissaire européen à la presse, à l'issue d'une réunion de l'Eurogroupe. Il a toutefois ajouté qu'un euro fort aurait surtout un impact sur les économies en difficulté du sud de l'Europe, car leurs exportations sont plus sensibles aux variations de prix.

Concernant les discussions sur un plan de sauvetage pour Chypre, Olli Rehn a indiqué que la Commission européenne ne prévoyait pas que le secteur privé doive supporter des pertes.

"La Commission ne travaille à aucune option [prévoyant une contribution du secteur privé] pour Chypre", a affirmé Olli Rehn. "La Grèce est un cas unique et spécifique, à cet égard".

-Gabriele Parussini et Vanessa Mock, Dow Jones Newswires

(Version française Emilie Palvadeau)

(END) Dow Jones Newswires

February 12, 2013 09:50 ET (14:50 GMT)

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