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Eiffage: résiste après l'annonce de son chiffre d'affaires.

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(CercleFinance.com) - Eiffage résiste après l'annonce de son chiffre d'affaires. Il est d'environ 3,8 milliards d'euros au titre du quatrième trimestre, en recul de 2,7% sur un an. Sur la totalité de l'exercice, Eiffage a généré environ 14 mil

(CercleFinance.com) - Eiffage résiste après l'annonce de son chiffre d'affaires. Il est d'environ 3,8 milliards d'euros au titre du quatrième trimestre, en recul de 2,7% sur un an.

Sur la totalité de l'exercice, Eiffage a généré environ 14 milliards d'euros de revenus, ce qui correspond à une diminution de 1,9% et de 3,4% à périmètre et change constants par rapport à 2013.

Oddo a reconduit son opinion 'achat' assortie d'un objectif de cours de 54 euros sur la valeur, au lendemain de la publication du chiffre d'affaires.

Cette publication a notamment révélé un repli de 7,1% de l'activité en France au cours du quatrième trimestre en raison de la faiblesse du secteur des travaux publics, les revenus en Europe ayant dans le même temps crû de 3,3%.

Le broker souligne également que le recul des ventes de 4,6% dans le pôle 'Travaux' est sensiblement identique à celui de 4,3% enregistré par Vinci et que les prises de commandes ont augmenté de 3% durant les trois derniers mois.

Considérant qu'un accord avec le gouvernement sur les concessions autoroutières pourrait intervenir rapidement - selon Vinci et François Hollande -, entraînant un re-rating du titre, Oddo a donc maintenu son conseil.

Aurel BGC réaffirme également son opinion 'acheter' et son objectif de cours de 60 euros sur Eiffage. Le bureau d'études attendait un chiffre d'affaires de 13.896 millions d'euros, prévision donc très proche des 14 milliards du consensus.

Les analystes tablaient sur une baisse de 5% du CA au quatrième trimestre à 3.721 millions d'euros (dont -6,4% pour les activités contracting).

Ils rappellent que l'activité s'était déjà montrée décevante au troisième trimestre car Eiffage a été pénalisé par la faiblesse de la commande publique, en particulier dans le domaine des travaux routiers.

'Les investisseurs sont essentiellement attentifs à la problématique des concessions autoroutière et au risque politique', estime toutefois Aurel BGC.

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