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Eurofins met au point un test ADN permettant de distinguer des vrais jumeaux

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PARIS (Dow Jones)--Le laboratoire d'analyses Eurofins Scientific (ERF.FR), un des leaders mondiaux dans le domaine des services génomiques, a annoncé mardi avoir développé le premier test au monde permettant d'identifier les différences généti

PARIS (Dow Jones)--Le laboratoire d'analyses Eurofins Scientific (ERF.FR), un des leaders mondiaux dans le domaine des services génomiques, a annoncé mardi avoir développé le premier test au monde permettant d'identifier les différences génétiques entre jumeaux monozygotes.

PRINCIPAUX POINTS DU COMMUNIQUE:

- Eurofins a développé le premier test permettant de différencier l'ADN de jumeaux monozygotes pour les analyses médico-légales et les tests de paternité. Ces tests peuvent désormais être utilisés par les autorités, les tribunaux et la médecine légale pour résoudre les enquêtes criminelles impliquant des jumeaux monozygotes dont des traces d'empreintes génétiques ont été retrouvées sur les scènes de crimes ou provenant de parents présumés dans le cadre d'actions en recherche de paternité.

- Jusqu'à présent, la science avait admis le fait que les jumeaux monozygotes - appelés également "vrais" jumeaux provenant d'un seul oeuf fécondé - ne pouvaient pas être différenciés génétiquement. Même si certaines réflexions théoriques contestaient le fait que les jumeaux monozygotes eussent un génome identique, il n'existait jusqu'alors aucun outil d'analyse permettant de différencier l'empreinte génétique de "vrais" jumeaux dans le cadre d'enquêtes criminelles ou de tests de paternité.

- Les experts scientifiques d'Eurofins ont examiné le matériel génétique issu du prélèvement d'échantillons de sperme de jumeaux monozygotes et d'échantillons de sang de l'enfant d'un des jumeaux. L'analyse bio-informatique a révélé cinq mutations, appelées polymorphismes nucléotidiques simples (SNP), présents dans l'ADN du père jumeau et de l'enfant, mais absents de celui de l'oncle. Ces résultats attestent l'hypothèse selon laquelle de rares mutations génétiques peuvent intervenir peu avant ou après la scission de l'ovule, mutations qui se retrouvent dans les cellules du corps et du sperme.

-Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 75; djbourse.paris@dowjones.com

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December 10, 2013 02:23 ET (07:23 GMT)

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