Europe: accès de prudence avant le rapport du DoL.

(CercleFinance.com) - L'heure est à la prudence dans la plupart des Bourses européennes, avant le rapport du Département américain du Travail (DoL) qui devrait témoigner d'un essoufflement des créations d'emploi en novembre aux Etats-Unis.

Milan perd 0,8% et Madrid 0,6%, tandis que Francfort, Bruxelles, Londres et Zurich cèdent 0,1%. Paris et Lisbonne grappillent 0,1% et Amsterdam avance de 0,3%. Pour mémoire, Wall Street a pris 0,3% la veille.

La séance sera dominée par les chiffres officiels de l'emploi américain pour novembre, à 14h30. Selon les économistes, le taux de chômage devrait rester inchangé à 7,9%, avec un net ralentissement en vue des créations d'emplois sous l'effet de l'ouragan Sandy.

Le consensus vise officiellement 90.000 créations d'emplois dans le secteur non agricole le mois dernier, mais le curseur semble s'être déplacé vers 80.000 postes après l'enquête ADP en demi-teinte parue mercredi sur le secteur privé.

'Les discours des chefs d'entreprises sont clairement mitigés en cette fin d'année', souligne Aurel BGC, expliquant que 'l'incertitude sur l'ampleur du durcissement de la politique budgétaire en 2013 est un frein aux embauches'.

De ce côté de l'Atlantique, pour le mois d'octobre, le déficit commercial français s'est réduit à 4,7 milliards d'euros et la production industrielle britannique a reculé de 0,8% (celle de l'Allemagne doit être dévoilée en milieu de séance).

Du côté des valeurs, Deutsche Telekom dévisse de 3,1% à 8,3 euros et figure en queue du DAX de Francfort, sanctionné au lendemain de l'annonce d'une réduction de ses dividendes pour financer d'importants investissements.

Au lendemain d'un plongeon de 11,3%, GDF Suez poursuit sa correction à Paris et à Bruxelles (-1,1% à 15,1 euros) alors que HSBC et Deutsche Bank ont dégradé leur opinion sur le titre après l'avertissement lancé mercredi soir.

Alcatel-Lucent (-2,5% à 0,85 euro environ) perd aussi du terrain en vue de sa sortie du CAC40 parisien, pourtant largement anticipée du fait de sa faible capitalisation (moins de deux milliards d'euros). Il sera remplacé par Gemalto (+1,6% à 75,2 euros).

BG Group (stable à près de 1070 pence à Londres) serait en train de chercher à vendre davantage d'actifs afin de financer son développement gazier d'Australie, dont les investissements sont chiffrés à quelque 20 milliards de dollars, selon le Financial Times.

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