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Europe: la Grèce et l'Espagne inquiètent à nouveau.

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(CercleFinance.com) - Les indices européens effacent leurs gains de vendredi dernier, repris d'inquiétude au sujet de la crise des dettes souveraines : la Grèce redevient un sujet de préoccupation alors même que les incertitudes sur l'Espagne de

(CercleFinance.com) - Les indices européens effacent leurs gains de vendredi dernier, repris d'inquiétude au sujet de la crise des dettes souveraines : la Grèce redevient un sujet de préoccupation alors même que les incertitudes sur l'Espagne demeurent.

Madrid chute de 1,5% et Milan de 1,4%, loin devant Francfort (-0,6%), Londres (-0,5%) et Zurich (-0,2%). Sur Euronext, Lisbonne et Paris dévissent de 1,1%, Amsterdam de 0,8% et Bruxelles de 0,5%. Wall Street a cédé 0,1% vendredi.

'Comme un pompier éreinté, le président de la BCE Mario Draghi doit ramener son attention vers Athènes, même s'il doit toujours viser à maintenir l'Italie et l'Espagne hors de la zone de danger', indique un analyste marchés chez IG.

La Grèce revient en effet sur le devant de la scène, alors que, selon Der Spiegel, son déficit s'élèverait désormais à 20 milliards d'euros, une affirmation toutefois réfutée par le ministère grec des Finances qui a fait part d'un déficit de 13,5 milliards.

L'Espagne reste aussi une source d'incertitude sur les marchés : Madrid semble traîner les pieds pour faire une demande d'aide officielle auprès du Fonds de secours européen, bien que la BCE préfèrerait une demande rapide.

'Au cours du week-end, le président français et la chancelière allemande ont affiché leurs divergences sur la question de la supervision bancaire, ce qui a accru l'incertitude sur une résolution de la crise de la dette', note de son côté RTFX.

'Les atermoiements européens pourraient commencer à peser sur le moral des investisseurs qui sont en attente de signaux forts de la part des politiques. Les marchés se lassent vite et le renfort des banques centrales ne va pas durer éternellement', prévient Barclays Bourse.

Les opérateurs s'inquiètent aussi de la situation en Extrême-Orient, où les tensions restent vives entre la Chine et le Japon au sujet des Iles Senkaku et où la banque centrale chinoise a fait part de perspectives économiques ternes.

La seule donnée économique du jour n'est pas non plus de nature à enthousiasmer les marchés : l'indice Ifo du climat des affaires allemand s'est dégradé pour le cinquième mois de suite en septembre, à 101,4, alors que les économistes attendaient une certaine stabilisation.

Sur le plan des valeurs, Commerzbank figure en queue de peloton du DAX et chute de 5,3% à moins de 1,5 euro, pénalisé par une note de Nomura qui a dégradé sa recommandation de 'neutre' à 'réduire' et son objectif de cours de 1,40 à 1,30 euro.

En tête de l'AEX, Fugro prend 3,4% à 54,2 euros à Amsterdam, le groupe de services parapétroliers ayant conclu un accord avec son concurrent CGGVeritas, pour lui céder l'essentiel de sa division géoscience.

A Paris, Total résiste bien (+0,6% à 40,5 euros) après une rencontre entre la communauté financière et les dirigeants de la compagnie pétrolière, qui a déclaré viser une croissance de la production de 3% par an en moyenne sur la période 2011-2015.

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