Europe: la Grèce et le pétrole soutiennent les indices.

(CercleFinance.com) - Un vent d'optimisme souffle sur les places boursières européennes, grâce notamment à des espoirs d'avancées sur le dossier grec et à une remontée des cours du pétrole qui soutient des poids-lourds du secteur énergétique.

Madrid et Milan s'adjugent ainsi 1,9%, Lisbonne 1,5%, Londres et Amsterdam 1,2%, Francfort et Paris 1,1%, Zurich et Bruxelles 0,7%. A New York la veille, le Dow Jones a pris 1,1% et le Nasdaq 0,9%.

'Après tout le tapage négatif autour de la Grèce et l'arrivée au pouvoir de Syriza, il semble qu'un retour au calme soit en train de s'opérer', se félicite IG. 'Les fondamentaux demeurent en place sur le moyen terme, avec l'action des banques centrales au coeur du système'.

En outre, Barclays Bourse note que le ministre des finances grec a proposé d'échanger la dette publique grecque détenue par la BCE et le secteur public contre des obligations indexées sur la croissance ou perpétuelles, évitant ainsi de faire subir des pertes au secteur privé.

'C'est une avancée importante qui permettrait une restructuration plus acceptable pour les créanciers. En l'état, il ne s'agit que d'une piste de travail mais le message délivré est positif car il démontre le souhait de la Grèce de rester dans la zone euro', juge-t-il.

Enfin, le moral des opérateurs se trouve porté par le regain de vigueur des cours du pétrole, le baril de WTI repassant ainsi au-dessus de la barre de 50 dollars, ce qui profite pleinement à des valeurs parapétrolières comme le fabricant de tubes Vallourec (+5,3% à Paris).

BP s'adjuge environ 2,6% à Londres malgré une baisse - largement attendue - de ses résultats trimestriels dans le sillage des cours du pétrole ces derniers mois, un phénomène qui amène le groupe énergétique à réduire drastiquement son budget d'investissements.

BG Group reste par contre à peu près atone, la compagnie gazière ayant affiché un exercice 2014 en pertes, à cause principalement de lourdes dépréciations sur des actifs basés en Australie, mais aussi en Egypte et dans la mer du Nord.

Banco Santander prend plus de 3,5% à Madrid, salué pour un résultat net part du groupe en croissance de près de 40% sur l'ensemble de l'exercice, croissance à laquelle toutes les principales filiales internationales de la banque ont contribué.

A Paris, Eutelsat (-0,1%) et SES (+0,4%) restent à l'écart de la dynamique favorable : les deux opérateurs de satellites se trouvent pénalisés par une note d'UBS, qui a dégradé ses recommandations de 'achat' à 'neutre'.

Après une baisse de 1% des prix à la production industrielle dans la zone euro en décembre, annoncée dans la matinée, les investisseurs prendront connaissance des commandes à l'industrie américaine cet après-midi.

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