Europe: la Grèce inquiète toujours les Bourses.

(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes entament cette semaine du mauvais pied, les opérateurs s'interrogeant sur les risques d'échec de discussions sur la dette grecque, ainsi que sur les résultats de banques et les PIB attendus dans les prochains jours.

Derrière Athènes qui plonge de 5,5% Milan et Madrid abandonnent 1,7%, Francfort 1,6%, Amsterdam 1,2%, Bruxelles 1%, Paris et Londres 0,8%, Zurich 0,4%, tandis que Lisbonne grappille 0,1%. A New York vendredi, le Dow Jones a perdu 0,3% et le Nasdaq 0,4%.

'Les investisseurs commencent à se demander si le mouvement de hausse enclenché par l'action des banques centrales n'est pas en train de toucher à sa fin', explique IG. 'Il est vrai qu'à la simple lumière des PER, les marchés d'actions internationaux apparaissent chers'.

En outre, la question grecque continue de préoccuper. 'La prochaine étape du dossier est pour mercredi, lorsqu'Athènes va apparemment proposer un plan pour un crédit-relais', souligne Trustnet Direct.

'La réponse à ce plan pourrait s'avérer parlant pour les marchés en général, mais alors que la date-butoir approche, la seule certitude est que l'on a besoin de quelques progrès pour sortir de l'impasse actuelle', poursuit-il.

De nombreuses données économiques sont aussi attendues dans les jours à venir, en particulier vendredi avec les premières estimations de croissance du quatrième trimestre 2014 pour l'Allemagne, la France et l'ensemble de la zone euro.

Pour l'heure, on notera que l'Allemagne a engrangé un excédent commercial en hausse de 11% par rapport à 2013 pour atteindre 217 milliards d'euros, surpassant ainsi le précédent record qui était de 195,3 milliards en 2007.

Si les résultats vont commencer à se tarir outre-Atlantique (avec principalement Coca-Cola et Cisco), les publications vont se multiplier cette semaine en Europe, avec notamment des banques comme UBS, ING, Credit Suisse, Commerzbank et Société Générale.

En attendant, l'actualité des valeurs est surtout dominée par les propos d'analystes. Ainsi, Roche recule de 1,8% à Zurich, délaissé à la suite d'une note défavorable de Citi qui retire le titre de sa 'focus list'.

De même Renault décroche de 2,9% et figure ainsi en queue de classement à Paris alors que les analystes de Sanford C. Bernstein disent redouter la comptabilisation de lourdes provisions au titre de la Russie dans les résultats annuels.

Statoil avance par contre de 1,4% et surperforme ainsi un OMX Nordic 40 en baisse de 0,8%, profitant d'une recommandation favorable de Morgan Stanley qui passe de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer' sur le titre de la compagnie pétrolière norvégienne.

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