Europe: marchés portés par les avancées dans la zone euro.

Le 04/12/2012 à 11:45 | MAJ à 12:00

(CercleFinance.com) - En dépit des incertitudes persistantes au sujet des négociations budgétaires à Washington, les indices européens continuent de gagner du terrain, soutenus par des avancées dans la résolution de la crise des dettes dans la

Lisbonne cède 0,2%, mais Francfort et Londres grignotent 0,1%, Bruxelles gagne 0,3%, Zurich et Amsterdam 0,4%, Madrid 0,5%, Paris 0,7% et Milan 0,9%. Par comparaison, Wall Street a reculé de près de 0,5% la veille.

'La tendance de fond reste haussière après le lancement du programme de rachat de dette de la Grèce auprès d'investisseurs privés', estime Saxo Banque, rappelant que le succès d'une telle opération ouvrirait la voie au versement de l'aide financière à Athènes.

Il souligne aussi que l'Espagne concrétise sa demande d'aide pour restructurer ses banques. En effet, les 37 milliards d'euros pour aider quatre banques nationalisées, dont Bankia, seront versés autour du 13 décembre.

L'éclaircissement des perspectives sur le dossier des dettes des pays périphériques favorise une poursuite de la détente de leurs rendements obligataires : le taux à 10 ans de l'Italie recule ainsi de cinq points de base à 4,39% et celui de l'Espagne, de trois pb à 5,22%.

L'accalmie sur le front européen fait passer au second plan les tensions sur la falaise budgétaire américaine, l'administration Obama ayant rejeté une proposition de réforme fiscale et de réduction de dépenses des Républicains.

Aucune donnée économique n'est attendue cet après-midi aux Etats-Unis. Concernant l'Europe, l'indice des prix à la production industrielle a enregistré une hausse de 0,1% tant dans la zone euro que dans l'UE, en octobre 2012 par rapport à septembre.

Rio Tinto gagne 0,8% à près de 3150 pence à Londres, soutenu par Crédit Suisse qui intègre le titre dans sa liste de valeurs privilégiées en Europe ('European Focus List') et remonte son objectif de cours de 3500 à 3700 pence.

A Francfort, Daimler avance de 0,6% à 38,3 euros, la marque-amirale du constructeur automobile allemand, Mercedes-Benz, ayant vu ses ventes aux Etats-Unis augmenter de 15,6% au mois de novembre en rythme annuel.

MAN recule de 1% à 79,8 euros : selon un responsable du motoriste allemand cité par le Süddeutsche Zeitung, il 'va devoir ajuster (sa) production à la demande' et recourir, en Allemagne, au chômage partiel pour 5.300 de ses employés dès mi-janvier.

EADS prend 2,9% à 27,2 euros à Paris, alors que les analystes de Barclays Capital jugent qu'il ne faut pas sous-estimer les effets bénéfiques du projet de réorganisation de l'actionnariat. Ce dernier pourrait d'ailleurs être annoncé ce soir, d'après La Tribune.

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