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Europe: les marchés se maintiennent dans le vert.

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(CercleFinance.com) - Malgré un retour du secteur manufacturier américain en zone de contraction, les marchés européens préservaient leurs gains de la matinée, encouragés par les signes d'atténuation de la récession dans le secteur manufactu

(CercleFinance.com) - Malgré un retour du secteur manufacturier américain en zone de contraction, les marchés européens préservaient leurs gains de la matinée, encouragés par les signes d'atténuation de la récession dans le secteur manufacturier en Europe et de redémarrage en Chine.

Lisbonne, Londres et Madrid gravitaient à leurs équilibres, derrière Bruxelles (+0,2%), Amsterdam, Paris et Zurich (+0,4%), tandis que Francfort prenait 0,7% et Milan 1%. Par comparaison, Wall Street cédait moins de 0,1%.

Se redressant de 45,4 en octobre à 46,2, l'indice PMI final pour l'industrie manufacturière de la zone euro atteint un plus haut de huit mois, et signale donc que la contraction du secteur ralentit, selon les dernières données de Markit.

L'ensemble des pays couverts enregistrent des contractions, à l'exception de l'Irlande. Les taux de repli fléchissent en Allemagne, en France, en Espagne, en Autriche et en Grèce, alors que la détérioration de la conjoncture s'accentue en Italie et aux Pays-Bas.

'La conjoncture pourrait être en passe de s'améliorer', jugeait Chris Williamson, chief economist à Markit, qui pointait une demande qui se redresse progressivement sur certains marchés à l'export tels que les Etats-Unis et l'Asie.

L'indice PMI manufacturier chinois est repassé au-dessus de la barre des 50, qui sépare contraction et expansion de l'activité, mais à l'inverse, l'indice ISM manufacturier des Etats-Unis est retombé en zone de contraction en novembre, à 49,5.

'La confiance s'est détériorée massivement dans le secteur manufacturier, avec notamment, un recul marqué des indices nouvelles commandes et emploi. Il est plus que temps de résoudre les questions budgétaires', commentait BNP Paribas.

Le dossier de la falaise budgétaire américaine restait en effet dans toutes les têtes. 'Un accord de dernière minute comme en août 2011 pourrait être particulièrement préjudiciable', prévenait à ce sujet NFinance.

'Les investisseurs de monde entier s'interrogeraient sur la capacité de la première puissance mondiale à maintenir une gouvernance politique efficace pour faire face à des défis de grande ampleur', explique-t-il.

Côté valeurs, EADS prenait 2,4% à 26,5 euros à Paris, le groupe d'aéronautique et de défense ayant confirmé que ses principaux actionnaires étaient en discussions en vue de faire évoluer la structure de l'actionnariat et la gouvernance de l'entreprise.

En baisse de 0,9% à 104 euros, Inditex restait à la traine à Madrid, freiné par Crédit Suisse qui entamait un suivi à 'sous-performance' avec un objectif de cours de 105 euros sur le titre du groupe textile espagnol.

ThyssenKrupp avançait de 0,7% à 15,7 euros à Francfort, alors que le groupe industriel allemand serait approché par le sidérurgiste brésilien CSN pour lui racheter sa division Steel Americas.

Philips gagnait 0,9% à 20 euros, à Amsterdam, malgré une révision en hausse de ses estimations de charges de restructuration pour le quatrième trimestre, notamment en raison des coûts liés à la consolidation de ses activités luminaires en Europe.

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