Europe: marchés soutenus par l'emploi américain.

(CercleFinance.com) - Les marchés européens confirment leurs dynamiques haussières cet après-midi, à la suite du rapport sur l'emploi qui conforte l'hypothèse d'une poursuite de la politique monétaire ultra-accommodante de la Fed.

Si Madrid recule de 2% et Milan de 1,1%, Zurich gagne 0,5%, Amsterdam 0,6%, Francfort 0,7%, Londres et Lisbonne 0,8%, Paris 1,3% et Bruxelles 1,5%. Par comparaison, Wall Street grimpe de 0,7%.

L'économie américaine a généré 157.000 emplois non-agricoles le mois dernier, en ligne avec les estimations des économistes, et le taux de chômage s'est établi à 7,9% en janvier, alors que le consensus de marché attendait 7,8%.

Ces créations d'emplois plutôt ternes semblent correspondre aux voeux des investisseurs. 'Les marchés actions pourraient rester 'dopés' à la liquidité de Fed à condition que le marché du travail ne se redresse pas trop rapidement...', estimait ce matin Aurel BGC.

Toujours au chapitre des données économiques aux Etats-Unis, l'expansion du secteur manufacturier s'est accélérée plus que prévu en janvier, d'après l'indice ISM qui remonte à 53,1, et les dépenses de construction ont augmenté de 0,9% en décembre.

De plus, le moral des ménages américains enregistre finalement une progression en janvier 2013, à en croire l'indice de confiance 'UMich' qui ressort à 73,8, contre 72,9 en décembre 2012. Les économistes attendaient une confirmation de l'estimation préliminaire, de 71,3.

Ces bonnes nouvelles de l'après-midi s'ajoutent à celles de la matinée. Malgré des évolutions contrastées selon les pays de l'Eurozone, l'indice PMI manufacturier de Markit se redresse de 46,1 en décembre à 47,9 en janvier, un plus haut de 11 mois.

'A moins qu'une dégradation de la crise de la dette dans la région ne vienne menacer cette évolution, l'enquête permet ainsi d'espérer une reprise de la croissance au cours de l'été 2013', juge Chris Williamson, chief economist à Markit.

Côté valeurs, BT Group grimpe de 6,4% à 264 pence à Londres, à la suite de la présentation de résultats supérieurs aux attentes du marché au titre de son troisième trimestre comptable, grâce à la compression de ses coûts.

A Amsterdam cependant, l'action ING cède 1,2% à 7,3 euros, alors que l'établissement néerlandais estime à 300 ou 350 millions d'euros le coût pour lui de la nationalisation ce matin du bancassureur SNS Reaal.

Crédit Agricole parvient à progresser de 2,8% à 7,5 euros en dépit de l'annonce de 2,7 milliards d'euros de dépréciations de survaleurs, la banque ne faisant guère que confirmer des rumeurs qui avaient fait reculer le titre la veille.

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