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Europe: moral plombé par les dépenses des ménages US.

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(CercleFinance.com) - Les marchés européens s'enfonçaient dans le rouge cet après-midi, plombés par la relative vigueur de la consommation américaine qui augure mal d'un nouveau tour d'assouplissement quantitatif par la Réserve Fédérale. En

(CercleFinance.com) - Les marchés européens s'enfonçaient dans le rouge cet après-midi, plombés par la relative vigueur de la consommation américaine qui augure mal d'un nouveau tour d'assouplissement quantitatif par la Réserve Fédérale.

En fin d'après-midi, Francfort abandonnait 1,7%, devant Madrid (-1,2%), Milan (-1,1%), Zurich (-0,5%) et Londres (-0,4%). Sur Euronext, Bruxelles et Paris cédaient 1,1%, Lisbonne et Amsterdam 0,7%. Wall Street reculait au même moment de 0,8%.

Laissant entrevoir une croissance plutôt solide au troisième trimestre, les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,4% le mois dernier, tandis que leurs revenus ont progressé de 0,3%.

Ces chiffres de bonne facture semblaient donc fragiliser l'hypothèse d'un nouveau tour d'assouplissement quantitatif par Ben Bernanke et ses collaborateurs, en dépit de la menace de récession venue d'Europe.

Nouveau signe alarmant pour le vieux continent, le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté de 9.000 en août, selon des données corrigées de variations saisonnières, un chiffre à peu près conforme aux attentes des économistes.

En Asie aussi, 'l'annonce de ventes au détail moins vigoureuses que prévu au Japon et d'une certaine faiblesse du secteur manufacturier en Corée du Sud contribue à relancer les craintes sur la croissance mondiale', notait un analyste d'IG Markets.

Du côté des valeurs, ING grimpait de 2,8% à 5,9 euros à Amsterdam, salué pour la cession annoncée de sa filiale ING Direct Canada au groupe de services financiers canadien Scotiabank, pour un montant de 2,5 milliards d'euros.

Carrefour bondissait de 7,8% à 17 euros et caracolait en tête à Paris, après des résultats du distributeur 'moins mauvais qu'attendu', marqués par une perte nette de 31 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année.

En deuxième position sur le CAC40, Vivendi prenait 2,9% à 15,5 euros : le groupe de télécoms et de médias a fait part d'un bénéfice net ajusté en baisse de 17% seulement, ainsi que d'une croissance du parc d'abonnés mobiles de SFR au deuxième trimestre.

En revanche, WPP trébuchait de 1,9% à 815 pence à Londres, dans le sillage d'un abaissement de l'objectif de croissance du géant de la communication, à cause des incertitudes persistantes liées à la crise de la zone euro et aux tensions au Moyen-Orient.

Barclays reculait de 1,5% à 183 pence à Londres, en dépit de la nomination d'Antony Jenkins comme nouveau directeur général de la banque. Le poste était laissé vacant depuis la démission de Bob Diamond, éclaboussé par le scandale du Libor.

Ericsson dévissait de 2,7% à 62 couronnes suédoises sur l'OMX, pénalisé par une dégradation d'opinion chez Crédit Suisse de 'neutre' à 'sous-performance'. Son objectif de cours maintenu à 57,5 couronnes impliquait un potentiel de baisse de 12%.

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