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Europe: ne se prononce pas avant les chiffres de l'emploi US

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(CercleFinance.com) - Les investisseurs européens jouent la prudence, avant la publication du taux de chômage aux Etats-Unis et à quelques jours des élections américaines. Ils manifestent également leurs inquiétudes quant à la situation en Eu

(CercleFinance.com) - Les investisseurs européens jouent la prudence, avant la publication du taux de chômage aux Etats-Unis et à quelques jours des élections américaines. Ils manifestent également leurs inquiétudes quant à la situation en Europe, après l'annonce des PMI et le blocage en Grèce.

L'Europe ne parvient donc pas à prendre une direction claire. Paris recule de 0,2%, Milan de 0,5%, tandis qu'Amsterdam avance de 0,4%, Bruxelles et Madrid de 0,3%, Zurich et Lisbonne de 0,2%. Londres et Francfort gravitent à l'équilibre.

Frein aux ardeurs des opérateurs, les données PMI mettent de nouveau en évidence une forte détérioration du secteur manufacturier français en octobre: l'indice des acheteurs se redresse de 42,7 en septembre à 43,7, mais reste toutefois nettement inférieur à la barre du 50 du sans changement.

Le secteur manufacturier de l'Eurozone se contracte pour le 15ème mois consécutif en octobre, selon Markit, la demande sur les marchés intérieurs restant faible et les échanges intra et extra-communautaires continuant de reculer.

'Après les statistiques américaines encourageantes, les opérateurs attendront la publication des chiffres du chômage américain pour réellement affirmer une tendance pour cette dernière journée de la semaine', souligne Saxo Banque.

Les créations d'emploi et le taux de chômage pour octobre aux Etats-Unis seront dévoilés à 13h30. 'Les chiffres de l'emploi sur le mois de septembre ne devraient pas receler de grande surprise', estime Aurel BGC, ajoutant que 'les bonnes surprises pourront potentiellement provenir du secteur de la construction, par contre, dans la distribution/grossiste et l'industrie, les créations d'emploi resteront faibles', en raison des incertitudes sur les ventes de fin d'année. Les créations d'emplois sont attendues autour de 120.000.

Le bureau d'études indique que 'les regards des investisseurs se porteront essentiellement sur l'estimation du taux de chômage'. Ce dernier a observé un étonnant recul de 0,3 point sur le mois de septembre, à 7,8%. Théoriquement, il devrait être en hausse sur octobre, à moins qu'il soit sensiblement révisé à la hausse en septembre.

A 15h00, les investisseurs prendront connaissance des commandes à l'industrie pour septembre.

En tête des hausses du DAX ce matin, l'action Beiersdorf s'adjuge 4,6% à 59,2 euros. La croissance organique des ventes de Beiersdorf a accéléré au 3ème trimestre et le groupe a également relevé ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année 2012.

A l'inverse, Deutsche Telekom, en queue de peloton, recule de 2,7% à 8,6 euros à Francfort, sur des rumeurs selon lesquelles l'opérateur télécoms allemand envisagerait de réduire sensiblement son dividende.

Royal Bank of Scotland (RBS) perd 1,5% à 283 pence à Londres, après avoir subi une perte nette de 1,4 milliard de livres sterling au 3ème trimestre 2012, contre un bénéfice de 1,2 milliard un an plus tôt et une perte de 466 millions au trimestre précédent.

Fiat Industrial figure parmi les plus fortes baisses sur le FTSE MIB, perdant 1,5% à 8,2 euros, pénalisé par une note défavorable d'UBS qui abaisse sa recommandation de 'achat' à 'neutre' et son objectif de cours de 10,7 à 8,5 euros.

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