Europe: la politique au coeur des inquiétudes des marchés.

Le 05/11/2012 à 17:02 | MAJ à 17:15

(CercleFinance.com) - Les opérateurs européens évitaient de prendre des risques ce lundi, avant de connaitre cette semaine les noms des prochains dirigeants des deux premières puissances économiques mondiales, et tandis que le dossier grec resta

Madrid dévissait de 1,9% en fin d'après-midi, devant Milan (-1,5%), Paris (-1%), Bruxelles (-0,8%) et Amsterdam (-0,7%). Francfort et Lisbonne perdaient 0,6%, Londres 0,5% et Zurich stagnait. Par comparaison, Wall Street cédait 0,2% au même moment.

'Peu importe qui l'emportera à l'élection présidentielle américaine mardi, on se réveillera le lendemain dans un monde à peu près similaire', estimait un analyste d'IG, rappelant que les Etats-Unis auront toujours à faire face à la 'falaise fiscale'.

Le professionnel basé à Londres mettait surtout en avant la transition au pouvoir en Chine, soulignant que 'les éléments plus conservateurs sont sur le point de reprendre le pouvoir, ce qui pourrait exacerber les tensions en Asie de l'Est'.

'En Europe, la situation en Grèce ne rassure pas, d'autant plus qu'aucun accord sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide n'a été trouvé', notait Saxo Banque. Les marchés attendent encore un vote crucial du Parlement grec sur de nouvelles mesures d'austérité.

Pour ne rien arranger, l'expansion dans le secteur des services aux Etats-Unis a connu un ralentissement légèrement plus fort que prévu au mois d'octobre, d'après l'indice ISM non-manufacturier qui a baissé à 54,2 contre 55,1 en septembre.

Au Royaume Uni aussi, l'expansion du secteur des services a décéléré de nouveau, d'après l'indice PMI de Markit et du CIPS : il a reculé à 50,6 en octobre, au plus bas depuis le début de la période d'expansion du secteur (22 mois).

Outre la politique, la semaine sera placée sous le signe des résultats d'établissements financiers, comme les français BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, ou les allemands Commerzbank et Allianz.

HSBC reculait de 1,3% à 618 pence à Londres, à la suite de la publication par le groupe bancaire britannique de ses résultats du troisième trimestre, d'où est ressorti un profit imposable plus que divisé par deux, à 3,5 milliards de dollars.

Ryanair s'envolait de 6% à 4,8 euros, la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts ayant annoncé une hausse de 10% de son résultat semestriel et revu à la hausse ses perspectives pour l'exercice en cours.

A Paris, Peugeot grimpait de 1,6% à près de 4,9 euros, après la signature par le constructeur automobile de la cession, à JSC Russian Railways, de 75% du capital de Gefco, pour un montant de 800 millions d'euros.

Roche prenait 0,3% à 181,3 francs suisses à Zurich, son aleglitazar ayant atteint son critère d'évaluation principal dans une étude clinique de phase II dans un traitement visant à réduire le risque cardiovasculaire chez les patients avec diabète de type 2.

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