Europe: termine la semaine en ordre dispersé.

(CercleFinance.com) - Les investisseurs devraient applaudir des deux mains le rapport sur l'emploi américain, très positif mais en même temps signifiant que la Fed va serrer la vis. En outre, ils s'alarment de la situation en Ukraine.

Milan gravite à l'équilibre, Londres grappille 0,1%, Madrid et Bruxelles 0,2%, Lisbonne prend 0,6%, tandis que Zurich perd 0,2%, Amsterdam 0,4%, Francfort 0,5% et Paris 0,6%. Wall Street navigue autour de l'équilibre.

L'économie américaine a créé nettement plus d'emplois que prévu au mois d'avril, aidant ainsi à une chute spectaculaire du taux de chômage, d'après le rapport officiel sur l'emploi publié ce vendredi.

Le mois dernier, ce sont 288.000 emplois non agricoles qui ont été créés outre-Atlantique, selon le Département du Travail, alors que les économistes en anticipaient en moyenne 215.000.

Le taux de chômage a plongé de 0,4 point d'un mois sur l'autre à 6,3%, son plus bas niveau depuis septembre 2008.

Quant aux commandes à l'industrie américaine, elles ont augmenté de 1,1% au mois de mars, selon le Département du Commerce, une hausse un peu moins forte que prévu.

Annoncée ce matin, la croissance du secteur manufacturier de l'Eurozone s'accélère en avril.Se redressant de 53 en mars à 53,4, l'indice désaisonnalisé PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone affiche un plus haut de trois mois et dépasse légèrement sa dernière estimation flash (53,3).Il signale ainsi une expansion du secteur pour le 10ème mois consécutif.

La reprise gagne du terrain en avril, l'indice PMI s'inscrivant au-dessus de la barre du 50 séparant l'expansion de la contraction dans tous les pays couverts par l'enquête pour la première fois depuis novembre 2007.

En outre, l'indice des acheteurs PMI Markit pour l'industrie manufacturière française se replie de 52,1 en mars à 51,2 en avril, traduisant donc un fléchissement du taux d'expansion du secteur, et ce pour le deuxième mois consécutif.

Sur le front des valeurs, l'action AstraZeneca gravite à l'équilibre, à la suite du rejet par le conseil d'administration du groupe pharmaceutique de l'offre publique d'achat, dont Pfizer a pourtant relevé les conditions.

Royal Bank of Scotland (RBS) s'envole de 9,5% à Londres, entourée pour l'annonce de résultats en forte amélioration au premier trimestre, avec notamment un triplement du bénéfice net part du groupe à 1,2 milliard de livres.

Au 1er trimestre 2014, le résultat net de BASF (+0,5%) a progressé symboliquement de 23 millions d'euros à 1,5 milliard d'euros, soit 1,61 euro par action.

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