Europe: un effet Apple éclipse l'inquiétude sur la Grèce.
(CercleFinance.com) - Après une première moitié de séance déprimée sur fond d'inquiétude à propos de la Grèce, les Bourses européennes se redressent vigoureusement cet après-midi dans le sillage de Wall Street, qui profite de l'anticipatio
(CercleFinance.com) - Après une première moitié de séance déprimée sur fond d'inquiétude à propos de la Grèce, les Bourses européennes se redressent vigoureusement cet après-midi dans le sillage de Wall Street, qui profite de l'anticipation de résultats solides de la part d'Apple.
Francfort s'adjuge 1,8%, Milan et Lisbonne 1,5%, Paris et Madrid 1,4%, Bruxelles 1,2%, Amsterdam 1,1%, Londres avance de 0,6% et Zurich de 0,3%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq progressent de 0,4%.
Les indices américains profitent à plein d'un optimisme général quant à Apple : le titre de la firme à la pomme - première capitalisation du marché américain - s'adjuge 2% à quelques heures de la publication de ses trimestriels.
'Nous anticipons un robuste chiffre d'affaires trimestriel, une solide marge brute et un BPA supérieur aux attentes', indique Jefferies qui pronostique ainsi 60 millions d'iPhones vendus sur le trimestre écoulé et 26 millions d'Apple Watch livrées sur l'exercice 2014-15.
L'effet Apple fait passer au second plan les inquiétudes à propos du dossier de la dette grecque, alors que la rencontre entre les ministres des Finances de l'Eurogroupe vendredi n'a débouché sur aucun accord.
'Comme nous l'avons déjà indiqué à plusieurs reprises, il est probable que les deux parties se rapprochent du précipice avant de trouver une solution, une chute n'étant dans l'intérêt ni de la Grèce, ni des partenaires européens', estime néanmoins un gérant de Barclays Bourse.
Aux Etats-Unis, les opérateurs seront attentifs cette semaine à la réunion du comité de politique monétaire de la Fed mardi et mercredi, un rendez-vous qui devrait se traduire par un prolongement du statu quo.
Ils prendront aussi connaissance d'une batterie de données économiques, en particulier la première estimation de la croissance américaine au premier trimestre, ainsi que de résultats de poids lourds après Apple ce soir, comme Merck, Pfizer, Visa et Exxon Mobil.
La semaine s'annonce aussi chargée du côté des publications de résultats en Europe, avec par exemple des groupes comme BNP Paribas, BP, Philips, GDF Suez, Nokia, Volkswagen, Shell, Sanofi ou Orange.
Pour l'heure, Deutsche Bank dévisse de 4,6% et fait figure de seule valeur du DAX dans le rouge, délaissée au lendemain de la présentation de résultats en forte baisse au titre du premier trimestre et de l'annonce de son plan stratégique.
A l'opposé, Volkswagen s'adjuge 4,7% et se distingue ainsi en tête à Francfort, la communauté financière saluant la démission immédiate de Ferdinand Piëch de la présidence du conseil de surveillance du constructeur automobile.
Capgemini bondit quant à lui de 7,5% à Paris, grâce au relèvement de l'objectif de croissance du groupe informatique pour 2015, suite à un solide premier trimestre, et à l'annonce de l'acquisition d'Igate aux Etats-Unis.
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