Eurotunnel: le transport de poids lourds tire l'activité au 1er trimestre

- Le chiffre d'affaires d'Eurotunnel a augmenté de 8% au premier trimestre, à 260 millions d'euros

- Le groupe bénéficie d'un trafic en hausse et d'une progression de l'ensemble de ses activités

- La décision sur l'avenir de MyFerryLink est attendu dans les prochaines semaines

Chiffre d'affaires de Groupe Eurotunnel - Premier trimestre :

L'ESSENTIEL:

PARIS (Dow Jones)--Le gestionnaire du tunnel sous la Manche Groupe Eurotunnel (GET.FR) a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 8% au premier trimestre, à 260 millions d'euros, tiré par une progression de l'ensemble de ses activités.

Au cours du trimestre écoulé, le groupe a notamment bénéficié d'une hausse de 4% du trafic de camions et de 1% du transport de voitures entre la France et l'Angleterre, alors que le nombre de passagers des trains Eurostar a progressé de 3%.

L'activité du groupe a également été soutenue par sa politique de diversification, la branche de fret ferroviaire Europorte voyant ses revenus augmenter de 11% sur la période. Le chiffre d'affaires issu du transport maritime, à travers MyFerryLink, a bondi de 64%, à 18 millions d'euros.

Selon le consensus Factset, les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires trimestriel de 254 millions d'euros pour Eurotunnel.

Le groupe n'a pas communiqué de prévisions annuelles.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Une tendance très dynamique caractérise le début d'année. La reprise de l'économie britannique tire l'activité à la hausse de Groupe Eurotunnel, les relais de croissance de sa filiale de fret ferroviaire et, plus marginalement du maritime, jouent pleinement leur rôle, comme en témoigne la très bonne progression du chiffre d'affaires du groupe", a déclaré le président-directeur général du groupe, Jacques Gounon, cité dans un communiqué.

LE CONTEXTE:

Eurotunnel saura dans les prochaines semaines s'il est autorisé à conserver son service de transport maritime MyFerryLink, lancé en 2012 après le rachat de trois ferries de l'ancien SeaFrance. La Commission britannique de la concurrence, qui a déjà rendu plusieurs avis préliminaires négatifs dans ce dossier, dira courant mai si elle maintient son interdiction du service MyFerryLink entre Calais et Douvres, pourtant validé par le régulateur français de la concurrence.

Dans un tel scénario, Eurotunnel pourrait se voir contraint de conserver en cale sèche les trois navires concernés avant de pouvoir les revendre. Lors de leur acquisition, le tribunal de commerce de Paris avait en effet imposé à Eurotunnel de conserver les actifs repris jusqu'en 2017.

Les analystes financiers se montrent toutefois peu préoccupés par cette éventualité, alors que le transport maritime reste une activité limitée et toujours déficitaire à l'heure actuelle pour Eurotunnel.

-Thomas Varela, Dow Jones Newswires; [phone]; [e-mail]

COMMUNIQUES FINANCIERS DE GROUPE EUROTUNNEL:

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April 24, 2014 02:35 ET (06:35 GMT)

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