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Glencore: dérape avec le cuivre, qui plombe le FTSE.

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(CercleFinance.com) - L'accélération brutale de la baisse du cours du cuivre pèse sur la Bourse de Londres ce midi. A cette heure, les actions minières exposées de manière importante au métal orangé comme le géant basé en Suisse Glencore (-

(CercleFinance.com) - L'accélération brutale de la baisse du cours du cuivre pèse sur la Bourse de Londres ce midi. A cette heure, les actions minières exposées de manière importante au métal orangé comme le géant basé en Suisse Glencore (- 8,6% à 245,9 pence), le sud-africain Anglo American (- 8,5% à 1.048,5 pence), Antofagasta, très exposé au Chili (- 7,6% à 655,5 pence) et Kazakhmys (- 18% à 189,6 pence), présent essentiellement au Kazakhstan, plombaient l'indice londonien FTSE 100 : en reculant de 1,3%, l'indice phare de la Bourse de Londres affiche la pire performance d'Europe à cette heure.

En effet, le cours du cuivre, métal industriel majeur, et dans une moindre mesure ceux du nickel, du plomb et du zinc, a perdu jusqu'à 8% ce matin à Londres, où ses pertes sont pour l'heure de l'ordre de 5%.

Selon les analystes Matières premières de Commerzbank, tombé un temps vers 5.350 dollars la tonne, le métal orangé n'avait plus été aussi bon marché depuis juillet 2009.

Que se passe-t-il ? 'Aucune nouvelle circulant sur le marché du cuivre ne permet d'expliquer ce vif mouvement', estime Commerzbank, qui détaille que l'essentiel de la chute semble avoir été causée par la vente de contrats à terme dans des volumes élevés.

'Comme le London Metal Exchange (LME, le marché londonien des métaux industriels, ndlr) l'a indiqué hier, les investisseurs financiers spéculatifs ont continué à réduire sensiblement leur exposition au cuivre la semaine dernière', rapportent les spécialistes, qui n'identifient cependant pas d'explication fondamentale à ce mouvement et mettent en garde contre une correction.

D'une manière générale, on peut penser que l'effondrement du prix du baril ne s'était répercuté que de manière limitée sur les autres matières premières, notamment les métaux industriels comme le cuivre. Peut-être cette chute est-il un rattrapage à la baisse, dans la mesure où le coût de production de nombre de métaux dépend en partie des prix de l'énergie, par exemple des carburants tirés du pétrole.

Notons aussi que depuis le creux de l'été, les stocks de marché de cuivre répertoriés par le LME ont augmenté presque en ligne droite de l'ordre de 30%.

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