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Gouvernance des sociétés cotées: l'AMF constate des améliorations

L'AMF constate plus de transparence.

L'AMF constate plus de transparence. - Medhi Fedouach - AFP

L'Autorité des marchés financiers a constaté que, concernant la rémunération des dirigeants et la féminisation des conseils, les sociétés cotées se sont améliorées.

Rémunération des dirigeants et féminisation des conseils: les pratiques de gouvernance des sociétés cotées se sont améliorées, a constaté l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans un rapport annuel qui examine la transparence de 60 entreprises. "La quatorzième édition de ce rapport permet de constater une inversion entre les bonnes et les mauvaises pratiques, les premières sont cette année très majoritairement citées", a indiqué dans un communiqué le gendarme de la Bourse, qui a analysé 34 groupes du CAC 40 et 26 du SBF 120 se référant au code de bonne gouvernance Afep-Medef.

Parmi les points positifs, l'AMF a relevé une "amélioration globale" de la transparence des entreprises concernant la rémunération de leurs dirigeants. "Les augmentations de la part fixe font l'objet d'explications circonstanciées" précise le gendarme boursier.

Des pistes de réflexions

Il souhaite toutefois que des précisions supplémentaires soient apportées sur la détermination du revenu variable. Il recommande notamment de détailler "pour chaque objectif quantifiable, le niveau de réalisation atteint".

Autre point de satisfaction: la représentation des femmes au sein des conseils d'administration. L'ensemble des sociétés examinées présentait "un taux de féminisation supérieur aux 40% requis" par la loi. L'AMF a néanmoins noté un "décalage" entre "la féminisation des conseils, imposée par la loi, et celle des mandataires sociaux (président, directeur général, directeur général délégué)".

L'organisme propose par ailleurs des pistes de réflexions à l'Afep (représentant les 100 plus grands groupes privés français) et au Medef pour améliorer leur code, parmi lesquelles "l'encadrement des nouveaux dispositifs de retraite" mis en place au bénéfice des dirigeants et "qui ne sont pas aujourd'hui systématiquement soumis à des conditions de performance".

D. L. avec AFP