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Grâce à Vladimir Poutine, le Brent touche un plus haut d'un an

Le Brent à un plus haut d'un an

Le Brent à un plus haut d'un an - AFP

Après des déclarations russes visant à limiter la production de pétrole, le cours du Brent remonte sur des plus hauts d'un an.

Le secteur pétrolier est de nouveau à l’honneur ce lundi après les déclarations du président russe Vladimir Poutine, se disant favorable aux mesures de l'Opep pour limiter la production. Cette nouvelle permet au Brent de la mer du Nord de toucher un plus haut d'un an à 53,4 dollars, entraînant dans son sillage les valeurs (para)pétrolières de la cote parisienne comme Vallourec, CGG, Total, et Technip, qui gagnent respectivement 5,3%, 4,4%, 1,8% et 2%.

Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien de l'Energie avait estimé qu'un baril de brut à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année. Une bonne nouvelle pour les investisseurs, qui cherchent à déceler des signes de progression dans les négociations en vue de concrétiser un accord de réduction de l'offre décidé par l'Opep en septembre à Alger.

Auparavant, les prix s'étaient orientés à la baisse, au cours des échanges électroniques, du fait de l'absence à ce sommet des ministres iranien et irakien du pétrole, ce qui avait été interprété comme de mauvais augure pour l'avancée des négociations, selon Bob Yawger. Les acteurs du marché se montreront attentifs cette semaine à la publication des estimations sur le marché du pétrole de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), de l'Opep et du département américain de l'Énergie (DoE). 

"Les trois agences devraient confirmer que l'offre est trop importante quand elles publieront leurs estimations de l'offre et de la demande", prévoient les analystes de Commerzbank dans une note.

S.B. avec AFP