Henkel: le rachat de Wella serait loin d'être fait.

15/06/2015 à 10h02 Mis à jour le 15/06/2015 à 10h30

(CercleFinance.com) - Alors que Bloomberg avait révélé fin mai l'intérêt d'Henkel pour Wella, une marque spécialisée dans les shampooings et les produits pour salons de coiffure dont Procter & Gamble aspire à se séparer, le président du

(CercleFinance.com) - Alors que Bloomberg avait révélé fin mai l'intérêt d'Henkel pour Wella, une marque spécialisée dans les shampooings et les produits pour salons de coiffure dont Procter & Gamble aspire à se séparer, le président du directoire du géant allemand des produits de grande consommation a confié hier à nos confrères du Welt am Sonntag que ce rachat (qui serait le plus important de l'histoire d'Henkel) était tout sauf acquis.

'Nous n'avons absolument pas à procéder à de grosses acquisitions de plusieurs milliards d'euros pour atteindre nos objectifs financiers', a ainsi déclaré Kasper Rorsted, étant entendu qu'Henkel aurait selon Bloomberg à débourser entre 5,5 et 7 milliards de dollars pour s'offrir Wella, marque qui ne figure plus dans les plans de L'Oréal.

Est-ce une manière de signifier un renoncement potentiellement consécutif à une montée des enchères ? Toujours est-il que le groupe de capital-investissement KKR & Co a selon diverses sources de presse lui aussi soumis une offre.

Et le président du directoire d'Henkel de préciser : 'nous sommes bien positionnés et nous investissons là où nous sommes présents, dans nos marques et dans l'innovation ainsi que dans des rachats s'ils sont pertinents sur le plan stratégique et si le prix est juste.'

Ce qui n'est peut-être pas son sentiment concernant Wella, dont les analystes d'Aurel BGC n'en avaient pas moins souligné dans une note publiée il y a un peu moins de 3 semaines que son rachat 'aurait le mérite de renforcer la présence internationale de Henkel grâce à ses positions en Amérique du Nord et Latine notamment'.

Pour rappel, Henkel a fait état début mai d'un chiffre d'affaires de 4,43 milliards d'euros au premier trimestre, soit une augmentation de 12,7% par rapport aux 3 premiers mois de l'exercice clos (+3,6 % en organique). Le groupe, dont le titre cède 0,2% ce lundi matin à Francfort, ambitionne une croissance organique des ventes comprise entre 3 et 5% cette année et table sur une hausse de la marge d'Ebit ajustée de l'ordre de 16%.

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