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Hugo Boss: Credit Suisse relève son conseil à l'achat.

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(CercleFinance.com) - Credit Suisse a refait le point ce matin sur le secteur du luxe selon l'optique de la croissance. Dans ce cadre, plusieurs conseils ont été abaissés à neutre ou à la vente (Kering, Swatch dans le premier cas, Burberry dans

(CercleFinance.com) - Credit Suisse a refait le point ce matin sur le secteur du luxe selon l'optique de la croissance. Dans ce cadre, plusieurs conseils ont été abaissés à neutre ou à la vente (Kering, Swatch dans le premier cas, Burberry dans le second). Parmi les valeurs toujours conseillées à 'surperformance', l'équivalent d'achat : Richemont et Salvatore Ferragamo. L'unique relèvement intervenu dans cette note sectorielle porte sur le titre allemand Hugo Boss, à 'surperformance' contre 'neutre' précédemment. L'argument : un potentiel de développement sous-évalué. L'objectif de cours associé remonte de 106 à 125 euros.

Sur le marché boursier allemand, l'action Hugo Boss prend 1,5% à 115,4 euros. Elle a pris 13,5% depuis le début de l'année.

Après avoir changé l'analyse responsable du secteur, Credit Suisse fait part ce matin de ses nouvelles orientations. Dans le secteur du luxe, l'objectif est aujourd'hui de 'chasser la croissance alors que les coûts ne cessent d'augmenter'. Globalement, ce secteur boursier ne leur semble pas des plus attrayants. D'ailleurs, après six trimestres consécutifs d'abaissement des prévisions du consensus, le plancher ne serait pas encore atteint, estime Credit Suisse. Les perspectives de demande restent incertaines pour 'les deux tiers du marché', et les changes pourraient bien être l'unique cause de la progression des marges en 2015.

Par valeur, Credit Suisse craint notamment un ralentissement des ventes de Burberry, et des anticipations trop optimistes quant à LVMH, qui pourrait pâtir de la 'banalisation' de ses produits et d'un mix-prix défavorable.

A l'inverse, Richemont leur semble toujours intéressant, puisque 46% de ses profits proviennent d'une niche difficile à concurrence, la haute joaillerie (Cartier, Van Cleef & Arpels). Ferragamo, lui, se montre selon la note plus dynamique que les autres “midcaps” italiennes du luxe, et les anticipations de profits sont toujours réalistes, ce qui exclut a priori de mauvaises surprises.

Pour Hugo Boss, l'argument principal de Credit Suisse est le potentiel que recèle d'une part le lancement de lignes féminines par le groupe allemand spécialisé dans les vêtements masculins 'haut de gamme'. Sans oublier, d'autre part, le déploiement de nouveaux magasins (50 ans par an environ dans un proche avenir). Les analystes jugent que le consensus sous-estime la croissance de Hugo Boss, ce qui justifie le relèvement de leur conseil.

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