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Ipsen ne trouve pas de partenaire pour sa branche française, supprime une centaine de postes

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PARIS (Dow Jones)--Le laboratoire pharmaceutique Ipsen (IPN.FR) a annoncé mardi l'échec des discussions engagées pour gérer au sein d'une coentreprise sa branche de médecine de générale en difficulté et a confirmé s'attendre à une baisse de

PARIS (Dow Jones)--Le laboratoire pharmaceutique Ipsen (IPN.FR) a annoncé mardi l'échec des discussions engagées pour gérer au sein d'une coentreprise sa branche de médecine de générale en difficulté et a confirmé s'attendre à une baisse de ses marges en 2012.

L'échec des négociations visant à trouver un partenaire pour développer le pôle de médecine générale en France, pénalisé par des déremboursements de médicaments par la Sécurité sociale, devrait conduire à la suppression d'une centaine de postes de commerciaux, a déclaré le PDG d'Ipsen, Marc de Garidel, dans un communiqué.

En médecine générale, le groupe s'attend toujours à une baisse d'environ 15% de ses ventes cette année, après un repli de 7,2% au premier semestre. En revanche, les ventes du pôle médecine de spécialité (oncologie, neurologie, endocrinologie) devraient atteindre le haut de la fourchette de croissance initialement fournie, entre 8% et 10%, a précisé le groupe.

La marge opérationnelle "récurrente ajustée", qui exclut certaines charges de restructuration, de dépréciations et les coûts d'acquisitions, est attendue autour de 15% cette année, contre 17,3% en 2011. Cet indicateur devrait être notamment affecté par la rentabilité dégradée de la branche de médecine générale.

Ipsen a par ailleurs publié mardi un résultat net en baisse de 1,6% au titre du premier semestre, à 90,2 millions d'euros, en raison de charges de dépréciations, d'un taux d'imposition en hausse et d'une progression des frais de R&D et des frais généraux. Le résultat opérationnel a toutefois augmenté de 4,1% sur la période, à 125,7 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 9% lors du semestre écoulé, à 675 millions d'euros, grâce aux bonnes performances des différents traitements de médecine de spécialité comme le Dysport (neurologie), la Somatuline (endocrinologie) et le Decapeptyl (oncologie).

-Thomas Varela, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 72; thomas.varela@dowjones.com

(END) Dow Jones Newswires

August 28, 2012 01:58 ET (05:58 GMT)

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