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KBC Groupe: Bon début d'année : Bénéfice de près de 400 millions d'euros.

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Communiqué de presseHors séance boursière - Information réglementée*          Bruxelles, 15 mai 2014 (07.00 a.m. CET)  Bon début d'année : Bénéfice de près de 400 millions d'euros.  KBC clôture le premier trimestre 2014 su

Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Bruxelles, 15 mai 2014 (07.00 a.m. CET)

Bon début d'année :
Bénéfice de près de 400 millions d'euros.

KBC clôture le premier trimestre 2014 sur un bénéfice net de 397 millions d'euros, contre une perte de 294 millions d'euros au quatrième trimestre 2013 et un bénéfice de 520 millions d'euros au premier trimestre 2013.

Abstraction faite de l'incidence des activités legacy (CDO, désinvestissements) et de la valorisation du risque de crédit propre, le bénéfice net ajusté s'élève à 387 millions d'euros au premier trimestre 2014, contre une perte de 340 millions d'euros au quatrième trimestre 2013 et un bénéfice de 359 millions d'euros au premier trimestre 2013.

Johan Thijs, CEO du groupe :

"Dans un contexte marqué par une croissance économique atone, de faibles taux et une basse inflation en Europe, KBC a démarré l'année 2014 avec un résultat net de 397 millions d'euros au premier trimestre ou de 387 millions d'euros sur une base ajustée. Par comparaison au trimestre précédent, le groupe est parvenu à accroître ses revenus nets d'intérêts, sur fond de stabilité des volumes de crédits et de hausse des dépôts de la clientèle par rapport à un recul des financements 'wholesale'. Les revenus de commissions ont également augmenté, surtout en Belgique. Le revenu total a toutefois été influencé par des variations marked-to-market négatives de valeur de dérivés utilisés pour l'ALM (asset/liability management). Les faibles demandes d'indemnisation ont débouché sur un excellent ratio combiné des activités d'assurances non-vie. Le ratio charges/produits s'est révélé plutôt élevé, en raison de la comptabilisation de la taxe bancaire hongroise pour l'ensemble de l'exercice et des variations marked-to-market susmentionnées. Les réductions de valeur pour pertes sur crédits ont fortement diminué en Irlande et ont été très faibles dans les autres pays.

Au premier trimestre 2014, la division Belgique a généré un résultat net de 351 millions d'euros, qui s'inscrit légèrement en dessous de la moyenne de 393 millions d'euros des quatre trimestres précédents et est entièrement attribuable à l'impact négatif des évaluations marked-to-market des dérivés ALM. Comparé au trimestre précédent, le premier trimestre 2014 a été marqué par une hausse des revenus nets d'intérêts, des revenus nets de commissions et des plus-values sur la vente d'actions et par un solide ratio combiné pour les assurances non-vie. Les ventes d'assurances vie à taux d'intérêt garanti se sont toutefois contractées. Les coûts ont légèrement diminué et les réductions de valeur ont baissé. Les activités bancaires et d'assurance ont généré respectivement 74% et 26% du résultat net pendant le trimestre sous revue.

La division Tchéquie a dégagé un résultat net de 138 millions d'euros pendant le trimestre sous revue, conformément à la moyenne de 139 millions d'euros des quatre trimestres précédents. Comparé au trimestre précédent, le premier trimestre 2014 a arboré une hausse notable des résultats. Il a été marqué par une nouvelle dépréciation de la couronne tchèque, un rebond des revenus nets d'intérêts et des plus-values sur la vente d'obligations, un recul des résultats nets d'instruments financiers et de commissions, une hausse du ratio combiné non-vie qui demeure bon, et un tassement des ventes d'assurances vie de la branche 23. Les coûts se sont améliorés, de même que les réductions de valeur pour pertes sur crédits. Les activités bancaires et d'assurance ont généré respectivement 96% et 4% du résultat net pendant le trimestre sous revue.

Au premier trimestre 2014, la division Marchés internationaux a enregistré un résultat net de -26 millions d'euros, en nette progression par rapport à la moyenne de -213 millions d'euros des quatre trimestres précédents. Le résultat net aurait été légèrement positif, si la taxe bancaire hongroise avait été répartie sur l'exercice. La baisse notable des provisions pour pertes sur crédits chez KBC Bank Ireland a été le principal facteur à l'origine de l'amélioration par rapport au quatrième trimestre 2013. Le premier trimestre 2014 a également été marqué par une hausse des revenus nets d'intérêts, une amélioration du résultat des instruments financiers, un solide ratio combiné non-vie, une contraction des revenus nets de commissions et un statu quo des coûts, abstraction faite de la comptabilisation de l'intégralité de la taxe bancaire hongroise pour l'exercice. Globalement, les activités bancaires ont enregistré un résultat net de -33 millions d'euros (les résultats positifs en Slovaquie et Bulgarie étant anéantis par les résultats négatifs en Irlande et en Hongrie), tandis que les activités d'assurance ont dégagé un résultat net de 7 millions d'euros.

Comme nous l'avons annoncé antérieurement, une CDO a fait l'objet d'un dénouement ('collapse') au premier trimestre 2014, ce qui a débouché sur une diminution de notre exposition aux CDO d'environ 2 milliards d'euros en termes nominaux.

Au début 2014, nous avons remboursé au gouvernement flamand une seconde tranche de 0,5 milliard d'euros, dont 0,33 milliard d'euros en principal majorés d'une pénalité de 50%. Ce remboursement était à nouveau en avance sur le plan convenu avec la Commission européenne et a été rendu possible par la robuste position de capital de KBC. L'aide publique résiduelle s'élève à présent à 2 milliards d'euros.

La position de liquidité du groupe demeure très solide, les ratios LCR et NSFR dépassant largement les 100%.

Notre position de capital demeure également très robuste, comme l'illustre le ratio common equity pro forma de 12,5% (Bâle III à pleine charge, selon le compromis danois). Au premier trimestre, il a été tenu compte du remboursement de 0,5 milliard d'euros au gouvernement flamand au début janvier, des résultats trimestriels et d'une provision au prorata pour le dividende proposé à verser pour 2014. Le calcul pro forma inclut également l'impact du désinvestissement de KBC Deutschland et de la Banque Diamantaire Anversoise : les contrats ont été signés mais n'ont pas encore été approuvés par les autorités régulatrices. Le ratio common equity dépasse dès lors largement notre objectif de 10%.

En résumé, les résultats confirment notre foi dans notre métier de base qu'est la bancassurance en Belgique, en Tchéquie, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie, marquant ainsi un bon début d'année. Nous sommes ravis et reconnaissants de la confiance que les clients et les parties prenantes accordent à notre société et à ses collaborateurs."

Incidence des activités legacy et valorisation du risque de crédit propre :

Afin de fournir un aperçu adéquat des activités en cours, KBC publie des chiffres ajustés qui ne prennent pas en compte a) l'incidence des activités legacy, c'est-à-dire la valorisation des CDO restantes en portefeuille (y compris les commissions pour le système de garantie y afférent conclu avec l'État belge) et l'impact des désinvestissements, et b) l'incidence de la valorisation du risque de crédit propre. Pendant le trimestre sous revue, ces éléments ont eu l'influence suivante :

  • CDO : au premier trimestre, les différentiels de crédit corporate et ABS sont demeurés plus ou moins stables. Si l'on prend en compte l'impact de la commission pour le système de garantie des CDO convenu avec le gouvernement fédéral belge, la réduction supplémentaire de quelque 2 milliards d'euros de l'exposition nette aux positions CDO legacy, ainsi que les coûts de résiliation, l'impact positif après impôts s'élève à 16 millions d'euros.
  • Désinvestissements restants : un impact négatif après impôts de 9 millions d'euros au total a été enregistré pour ce trimestre, principalement pour contrebalancer les résultats positifs de la Banque Diamantaire Anversoise, pour laquelle un contrat de vente a été signé.
  • Incidence de la valorisation du risque de crédit propre : la stabilisation des différentiels de crédit sur la dette de KBC entre fin décembre 2013 et fin mars 2014 se traduit par un ajustement marked-to-market légèrement positif de 2 millions d'euros (après impôts) et est sans incidence sur le capital réglementaire.

Principales données financières du 1T2014 par rapport au 4T2013 :

  • Bon niveau de revenus totaux sur la base des résultats commerciaux.
  • Hausse de la marge nette d'intérêts de 1,92% à 2%.[1]
  • Volumes de crédits stables, hausse notable des dépôts en Belgique et en Irlande.
  • Hausse notable des crédits hypothécaires en République tchèque et en Slovaquie.
  • Excellent ratio combiné non-vie de 89%, grâce à un faible ratio de demandes d'indemnisation au premier trimestre 2014. Contraction des ventes d'assurances vie.
  • Bon niveau de revenus générés par la salle des marchés, mais important impact négatif des valorisations marked-to-market des dérivés ALM.
  • Hausse des revenus nets de commissions, grâce à la Belgique.
  • Hausse du ratio charges/produits (62%) year-to-date, en raison de la comptabilisation de la taxe bancaire hongroise pour l'ensemble de l'exercice.
  • Bas niveau du ratio de pertes sur crédits (0,29%) year-to-date, grâce à la République tchèque et à la Belgique.
  • Maintien d'une robuste position de liquidité, le ratio LCR s'inscrivant à 130% et le ratio NSFR à 108%.
  • Solvabilité : solide base de capital, avec un ratio common equity de Bâle III (à pleine charge, pro forma) de 12,5%, largement supérieur à l'objectif de 10%.

Aperçu
KBC Groupe (consolidé)

1T2013
4T2013
1T2014
Résultat net, IFRS (en millions d'EUR)
520
-294
397
Bénéfice de base par action, IFRS (en EUR)1
1.25
-0.71
0.45
Résultat net ajusté (en millions d'EUR)
359
-340
387
Bénéfice de base par action, sur la base du résultat net ajusté (en EUR)1
0.86
-0.82
0.42
Ventilation par division (en millions d'EUR)

Belgique
385
376
351
Tchéquie
132
119
138
Marchés internationaux
-87
-731
-26
Centre de groupe
-71
-104
-75
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période)
30.0
28.3
28.7

1 Note : en cas de paiement escompté d'un coupon sur les titres de capital de base vendus aux gouvernements belge et flamand et les instruments additionnels Tier 1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur (au prorata). Si une pénalité doit être payée sur les titres de capital de base, elle sera également déduite.

Adaptation des chiffres de référence

Certains changements ont influencé les chiffres financiers. KBC a adapté les chiffres de référence trimestriels de 2013 afin de permettre la comparaison. Les changements concernent :

  1. l'application de la nouvelle norme IFRS 11, qui stipule que les joint-ventures doivent être comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence au lieu de la méthode de consolidation proportionnelle. Pour KBC, cela concerne CMSS, une joint-venture de CSOB en République tchèque. Ce changement n'affecte pas le résultat net, mais influence plusieurs éléments du compte de résultats consolidé.
  2. le passage de Bâle II à Bâle III, qui a notamment influencé les chiffres relatifs aux actifs pondérés par le risque et les ratios y afférents.
  3. une définition améliorée de la marge nette d'intérêts dans toutes les divisions. Elle vise à mieux refléter la marge générée par les activités stratégiques de KBC. Par conséquent, les actifs volatils se rapportant à la gestion générale des liquidités ou aux dérivés (tels que les prises en pension, la trésorerie auprès des banques centrales,...) ont été éliminés, tandis que les sociétés à céder ou en voie de cessation ont été exclues. Auparavant, il s'agissait uniquement des sociétés classées dans la catégorie "groupes destinés à être cédés" sous IFRS 5.

En outre, les actifs pondérés par le risque ont également été affectés par la demande de la Banque Nationale de Belgique d'éliminer la possibilité d'appliquer un poids zéro à l'exposition aux titres de dette souveraine (Belgique, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie). Ce changement a été pris en compte au premier trimestre 2014 (à pleine charge), mais les chiffres de 2013 n'ont pas été adaptés.

Aperçu des résultats selon IFRS

Pour les données complètes du compte de résultats et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre Consolidated financial statements du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres et des flux de trésorerie, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.

Pour une appréciation correcte des activités en cours, KBC publie aussi un aperçu des résultats ajustés, où l'incidence des activités legacy (désinvestissements, CDO) et de la valorisation du risque de crédit propre est exclue du compte de résultats et est résumée en trois lignes au bas de la présentation (voir section suivante).

Compte de résultats consolidé selon IFRS,
KBC Groupe (en millions d'EUR)
1Tr 2013
2Tr 2013
3Tr
2013
4Tr 2013
1Tr 2014
2Tr 2014
3Tr
2014
4Tr 2014

Revenus nets d'intérêts
1 053
1 003
1 014
1 008
1 010
-
-
-

Revenus d'intérêts
2 161
2 079
2 037
2 067
1 930
-
-
-

Charges d'intérêts
-1 108
-1 076
-1 023
-1 060
-920
-
-
-

Assurance non-vie (avant réassurance)
149
115
145
127
149
-
-
-

Primes acquises
305
316
321
317
307
-
-
-


Charges techniques
-156
-201
-176
-190
-158
-
-
-


Assurance vie (avant réassurance)
-59
-62
-63
-57
-59
-
-
-

Primes acquises
271
241
238
381
308
-
-
-


Charges techniques
-331
-303
-302
-438
-367
-
-
-


Résultat net de la réassurance cédée
-12
13
1
-6
-17
-
-
-

Revenus de dividendes
5
20
14
8
14
-
-
-

Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats
314
425
223
229
40
-
-
-

Résultat net réalisé sur des actifs financiers disponibles à la vente
142
47
34
29
51
-
-
-

Revenus nets de commissions
389
381
337
362
374
-
-
-

Revenus de commissions
636
560
507
564
557
-
-
-

Charges de commissions
-247
-179
-170
-202
-182
-
-
-

Autres revenus nets
76
-20
51
15
52
-
-
-

Total des produits
2 058
1 921
1 754
1 715
1 615
-
-
-

Charges d'exploitation
-1 033
-924
-918
-968
-973
-
-
-

Réductions de valeur
-350
-275
-362
-940
-114
-
-
-

Sur prêts et créances
-293
-254
-230
-937
-102
-
-
-

Sur actifs financiers disponibles à la vente
-13
-3
-8
-10
-5
-
-
-

Sur goodwill
-7
0
0
0
0
-
-
-

Sur autres
-37
-18
-125
7
-6
-
-
-

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des joint-ventures
8
8
9
6
7
-
-
-

Résultat avant impôts
683
729
483
-187
535
-
-
-

Impôts
-159
-210
-207
-103
-138
-
-
-

Résultat net après impôts des activités abandonnées
0
0
0
0
0
-
-
-

Résultat après impôts
524
520
276
-290
397
-
-
-

attribuable à des participations minoritaires
4
3
4
4
0
-
-
-

attribuable aux actionnaires de la société mère
520
517
272
-294
397
-
-
-


Bénéfice net par action, ordinaire (EUR)
1.25
1.24
-0.75
-0.71
0.45
-
-
-

Bénéfice net par action, dilué (EUR)
1.25
1.24
-0.75
-0.71
0.45
-
-
-

Notez que les chiffres de référence de 2013 ont été légèrement ajustés en application de la nouvelle norme IFRS 11. Cette norme stipule que les joint-ventures doivent être comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence au lieu de la méthode de consolidation proportionnelle. Pour KBC, ceci s'applique à CMSS, une joint-venture de CSOB en République tchèque. Cette modification n'affecte pas le résultat net, mais a un impact sur différents postes du compte de résultats consolidé.

Aperçu des résultats ajustés

Pour une appréciation plus complète du cours des activités, KBC fournit également d'autres chiffres que ceux établis selon les normes IFRS (section précédente). Dans l'aperçu ci-après, l'incidence des activités legacy (désinvestissements restants, CDO) et de la valorisation du risque de crédit propre est exclue du compte de résultats et est résumée en trois lignes au bas de la présentation (dans le reporting par division, ces éléments sont incorporés dans le Centre de groupe). Par ailleurs, un traitement comptable différent pour les revenus du marché des capitaux a été appliqué à la division Belgique (tous les résultats des opérations de négociation étant transférés au « Résultat net des instruments financiers à la juste valeur »). Les différences entre les chiffres selon IFRS et les chiffres ajustés sont détaillées sous « Notes to the segment reporting » à la section «Consolidated financial statements » du rapport trimestriel.

Compte de résultats consolidé, KBC Groupe (en millions EUR)
1Tr 2013
2Tr
2013
3Tr
2013
4Tr
2013
1Tr 2014
2Tr 2014
3Tr 2014
4Tr
2014

Résultat net ajusté
(hors activités legacy et risque de crédit propre)

Revenus nets d'intérêts
1 018
976
999
996
1 002
-
-
-

Assurance non-vie (avant réassurance)
149
115
145
127
149
-
-
-

Primes acquises
305
316
321
317
307
-
-
-

Charges techniques
-156
-201
-176
-190
-158
-
-
-

Assurance vie (avant réassurance)
-59
-62
-63
-57
-59
-
-
-

Primes acquises
271
241
238
381
308
-
-
-

Charges techniques
-331
-303
-302
-438
-367
-
-
-

Résultat net de la réassurance cédée
-12
13
1
-6
-17
-
-
-

Revenus de dividendes
4
19
11
7
11
-
-
-

Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats
218
256
146
159
17
-
-
-

Résultat net réalisé sur des actifs financiers disponibles à la vente
96
46
42
29
50
-
-
-

Revenus nets de commissions
382
385
341
365
378
-
-
-

Autres revenus nets
76
68
151
47
52
-
-
-

Total des produits
1 872
1 815
1 773
1 668
1 584
-
-
-

Charges d'exploitation
-1 023
-914
-906
-955
-965
-
-
-

Réductions de valeur
-333
-234
-208
-949
-107
-
-
-

Sur prêts et créances
-293
-215
-185
-939
-103
-
-
-

Sur actifs financiers disponibles à la vente
-13
-3
-2
-3
-5
-
-
-

Sur goodwill
-7
0
0
0
0
-
-
-

Sur autres
-20
-15
-22
-7
0
-
-
-

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des joint-ventures
8
8
9
6
7
-
-
-

Résultat avant impôts
524
675
667
-230
518
-
-
-

Impôts
-161
-187
-206
-106
-131
-
-
-

Résultat après impôts
363
487
460
-336
387
-
-
-

attribuable à des participations minoritaires
4
3
4
4
0
-
-
-

attribuable aux actionnaires de la société mère
359
485
457
-340
387
-
-
-


Belgique
385
418
391
376
351

Tchéquie
132
146
157
119
138

Marchés internationaux
-87
-23
-12
-731
-26

Centre de groupe
-71
-56
-79
-104
-75

Bénéfice net par action, ordinaire (EUR)
0.86
1.16
-0.30
-0.82
0.42
-
-
-

Bénéfice net par action, dilué (EUR)
0.86
1.16
-0.30
-0.82
0.42
-
-
-

Incidences des activités legacy et du risque de crédit propre (après impôts)

Legacy - bénéfices/pertes liés aux CDO
165
180
34
65
16
-
-
-

Legacy - désinvestissements
22
-128
-231
-10
-9
-
-
-

MTM du risque de crédit propre
-26
-20
12
-9
2
-
-
-

Résultat net (IFRS)

Résultat après impôts, attribuable aux actionnaires de la société mère (IFRS)
520
517
272
-294
397
-
-
-


Notez que les chiffres de référence de 2013 ont été légèrement ajustés en application de la nouvelle norme IFRS 11. Cette norme stipule que les joint-ventures doivent être comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence au lieu de la méthode de consolidation proportionnelle. Pour KBC, ceci s'applique à CMSS, une joint-venture de CSOB en République tchèque. Cette modification n'affecte pas le résultat net, mais a un impact sur différents postes du compte de résultats consolidé.

Analyse du trimestre sous revue (1Tr2014)

Résultat net ajusté Résultat net ajusté par division 1Tr2014

(en millions d'EUR) (en millions d'EUR)

Le résultat net du trimestre sous revue ressort à 397 millions d'euros. Sans les activités legacy et l'incidence du risque de crédit propre, le résultat net ajusté s'élève à 387 millions d'euros, contre -340 millions au 4e trimestre 2013 et 359 millions au 1er trimestre 2012.

Total des produits (résultat net ajusté)

La performance en rythme annuel est conditionnée en partie par la déconsolidation d'Absolut Bank. Afin de permettre la comparaison, cet élément ne sera pas pris en considération (voir « sur une base comparable »).

  • Les revenus nets d'intérêts s'établissent à 1 002 millions d'euros, en hausse de 1% en rythme trimestriel et de 1% en rythme annuel sur une base comparable. La marge d'intérêts nette, calculée selon une nouvelle méthode affinée, s'inscrit à 2% pour le trimestre sous revue, en hausse de 8 points de base par rapport au trimestre précédent (recalculée) et de 11 points de base par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente (recalculée). Les volumes de dépôts augmentent marginalement en rythme trimestriel (résultat d'une augmentation des dépôts à vue, contrebalancée en partie par des dettes wholesale arrivant à échéance) et diminuent de 2% en rythme annuel (principalement en raison de dettes wholesale arrivant à échéance). Les volumes de crédits restent stables en rythme trimestriel, mais diminuent de 2% en rythme annuel. Le portefeuille de crédits dans la division Belgique augmente marginalement en rythme trimestriel, mais se contracte de 2% en rythme annuel (principalement sous l'effet d'une réduction dans les filiales étrangères et d'une diminution des prêts d'actionnaires, les prêts hypothécaires progressant quant à eux d'un modeste 1%). Dans la division Belgique, les dépôts augmentent de 4% en rythme trimestriel (principalement les dépôts à vue) et de 1% en rythme annuel. En République tchèque, le portefeuille de crédits progresse de 6% en rythme annuel mais se contracte de 2% en rythme trimestriel, tandis que les dépôts augmentent de 6% d'une année à l'autre et de 1% d'un trimestre à l'autre. Le portefeuille de crédits de la division Marchés internationaux régresse de 7% en rythme annuel, sous l'effet des portefeuilles de crédit irlandais et hongrois, et de 1% en rythme trimestriel. La base de dépôts progresse de 5% en rythme annuel (principalement à la faveur de l'Irlande, où une campagne à l'égard des particuliers connaît un grand succès) et de 1% en trimestre trimestriel.
  • Les activités d'assurance vie et non-vie ont dégagé les résultats suivants pendant le trimestre sous revue. Les primes brutes acquises moins les charges techniques brutes et le résultat net de la réassurance cédée s'établissent à 73 millions d'euros, en hausse de 14% en rythme trimestriel et en recul de 6% en rythme annuel.

Dans la branche non-vie, les primes régressent de 3% en rythme trimestriel, mais augmentent de 1% en rythme annuel. Les demandes d'indemnisation ont été nettement plus limitées au premier trimestre (17%) qu'au trimestre précédent (tempêtes en Belgique en 2013 et hiver doux en 2014) ; elles affichent une hausse marginale (1%) par rapport au premier trimestre 2013. Ceci permet d'atteindre un solide ratio combiné de 89% year-to-date.

Dans la branche vie, on observe une diminution de 10% des ventes de produits d'assurance vie (y compris les produits branche 23 non inclus dans les recettes de primes) par rapport au 4e trimestre 2013, qui avait bénéficié d'une campagne d'épargne couronnée de succès et d'un effet saisonnier. En rythme annuel, ces ventes chutent de plus de 23%, la hausse des ventes de produits à taux d'intérêt garanti ne parvenant pas à contrebalancer le déclin des ventes de produits branche 23.

Il convient de noter que le 1er trimestre a été bon en termes de revenus des investissements provenant des activités d'assurance, les résultats en rythme trimestriel ayant été tirés par des plus-values réalisées sur des actifs disponibles à la vente dans le portefeuille d'investissements. Enfin, le résultat technico-financier a lui aussi bénéficié de la bonne maîtrise des frais administratifs généraux.

  • Le résultat net des instruments financiers à la juste valeur atteint 17 millions d'euros pour le trimestre sous revue, soit nettement en dessous de la moyenne de 194 millions d'euros enregistrée sur les quatre trimestres précédents. Au 1er trimestre 2014, ce résultat est tiré par la salle de marchés, qui s'est bien comportée, mais influencé négativement par les valorisations marked-to-market des instruments dérivés ALM. Ces ajustements se montent à -83 million euros (par rapport à une moyenne trimestrielle de +70 millions d'euros en 2013).
  • Les plus-values nettes réalisées sur des actifs disponibles à la vente s'inscrivent à 50 millions d'euros pour le trimestre sous revue, ce qui correspond à la moyenne des quatre trimestres précédents (53 millions d'euros). Ces plus-values ont été réalisées principalement sur la vente d'actions.
  • Les revenus nets de commissions s'établissent à 378 millions d'euros, en hausse de 4% en rythme trimestriel et stables en rythme annuel (sur une base comparable). Cette évolution d'un trimestre à l'autre s'explique principalement par le relèvement du niveau des frais d'entrée sur la vente de produits d'investissement en Belgique ; elle est cependant atténuée par un plus faible niveau des commissions de transaction en Hongrie (transactions de paiement). Les avoirs en gestion s'établissent à 167 milliards d'euros, en hausse de 2% par rapport au trimestre précédent (performance d'investissement (+1%) et entrées nettes (+1%)) et en hausse de 7% en rythme annuel, résultant des performances d'investissement (+4%) et des apports nets (+3%).
  • Les autres revenus nets totalisent 52 millions d'euros, soit moins que la moyenne des quatre trimestres précédents (86 millions d'euros), qui avaient bénéficié d'un certain nombre d'éléments positifs significatifs non récurrents.

Charges d'exploitation (résultat net ajusté)

  • Les charges d'exploitation s'élèvent à 965 millions d'euros au 1er trimestre 2014, en hausse de 1% par rapport au trimestre précédent. Cette hausse en rythme trimestriel est totalement imputable à la taxe bancaire hongroise 2014, entièrement à charge du premier trimestre (51 millions d'euros). Il y a eu par ailleurs certains effets saisonniers positifs, tels que la baisse coutumière des frais de marketing au premier trimestre. Sur une base comparable, les charges diminuent de 3% en rythme annuel, sous l'effet de plusieurs facteurs, notamment la dépréciation de la couronne tchèque, l'affaiblissement du forint hongrois et la diminution des dépenses de retraite.
  • Le ratio charges/produits year-to-date atteint le niveau relativement élevé de 62%, ce qui s'explique en grande partie par la taxe bancaire hongroise comptabilisée pour l'ensemble de l'exercice et par le fait que le dénominateur (total des produits) a été influencé négativement par les valorisations marked-to-market des produits dérivés ALM. Ajusté des éléments spécifiques (taxe bancaire et dérivés ALM), le ratio charges/produits s'élève à 56%.

Réductions de valeur (résultat net ajusté)

  • Les réductions de valeur pour pertes sur crédits s'inscrivent à 103 millions d'euros au 1er trimestre 2014, en recul par rapport aux 939 millions enregistrés au trimestre précédent et aux 293 millions un an plus tôt. Le chiffre du 4e trimestre 2013 inclut une réduction de valeur pour pertes sur crédits de 773 millions d'euros enregistrée par KBC Bank Ireland et de 43 millions d'euros en Hongrie, liée dans les deux cas à la réévaluation de leur portefeuille de crédits. Au 1er trimestre 2014, les provisions pour pertes sur crédits ont été ramenées à 48 millions pour l'Irlande et à 11 millions pour la Hongrie. Pour l'ensemble du groupe, le ratio annualisé de pertes sur crédits s'établit à 0,29% : 0,15% pour la division Belgique, ce qui constitue un niveau très favorable (venant de 0,37% pour l'exercice 2013), 0,03% pour la division Tchéquie (un niveau qui n'est pas tenable, venant de 0,26% pour l'exercice 2013), et 0,99% pour la division Marchés internationaux (en progression par rapport aux 4,48% de l'exercice 2013, qui avait subi de plein fouet l'effet des importantes réductions de valeur pour pertes sur crédits enregistrées en Irlande au 4e trimestre 2013).
  • Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits ont été limitées pour le trimestre sous revue (5 millions d'euros liés à des actifs disponibles à la vente).

Incidence des activités legacy et du risque de crédit propre sur le résultat :

  • CDO : au 1er trimestre, les différentiels de crédit corporate et ABS sont demeurés plus ou moins stables. Si l'on prend en compte l'impact de la commission pour le système de garantie des CDO convenu avec le gouvernement fédéral belge, la réduction supplémentaire de quelque 2 milliards d'euros de l'exposition nette aux positions CDO legacy, ainsi que les coûts de résiliation, l'impact positif après impôts s'élève à 16 millions d'euros.
  • Désinvestissements restants : un impact négatif après impôts de 9 millions d'euros au total a été enregistré pour ce trimestre, principalement pour contrebalancer les résultats positifs de la Banque Diamantaire Anversoise, pour laquelle un contrat de vente a été signé.
  • Incidence de la valorisation du risque de crédit propre : la stabilisation des différentiels de crédit sur la dette de KBC entre fin décembre 2013 et fin mars 2014 se traduit par un ajustement marked-to-market légèrement positif de 2 millions d'euros (après impôts) et est sans incidence sur le capital réglementaire.

Ventilation par division

  • Pour le 1er trimestre 2014, la division Belgique dégage un résultat net de 351 millions d'euros, un peu inférieur à la moyenne de 393 millions des quatre trimestres précédents. Comparé au trimestre précédent, le 1er trimestre 2014 se caractérise par des revenus nets d'intérêts plus élevés, des revenus nets de commissions plus importants, des plus-values supérieures sur la vente d'actions et un solide ratio combiné pour les assurances non-vie. Les ventes de produits vie à taux d'intérêt garanti ont toutefois diminué et les valorisations marked-to-market des dérivés ALM sont négatives. Les charges diminuent légèrement et les réductions de valeur baissent. Les pôles banque et assurance génèrent respectivement 74% et 26% du résultat net pendant la période sous revue.
  • La division Tchéquie dégage un résultat net de 138 millions d'euros pendant le trimestre sous revue, ce qui est conforme à la moyenne de 139 millions d'euros des quatre trimestres précédents. Par rapport au trimestre précédent, les résultats du 1er trimestre 2014 se caractérisent par un nouvel affaiblissement de la couronne tchèque, par une hausse des revenus nets d'intérêts et des plus-values sur la vente d'obligations, par une diminution des résultats nets des instruments financiers et des revenus de commissions, par l'augmentation d'un ratio combiné non-vie qui reste bon et par une baisses des ventes de produits branche 23. Les charges s'améliorent, tout comme les réductions de valeur pour pertes sur crédits. Les pôles banque et assurance génèrent respectivement 96% et 4% du résultat net pendant la période sous revue.
  • Au premier trimestre 2014, la division Marchés internationaux dégage un résultat net de -26 millions d'euros, en nette amélioration par rapport à la moyenne de -213 millions d'euros pour les quatre trimestres précédents. La baisse notable des provisions pour pertes sur crédits chez KBC Bank Ireland avait été le principal facteur à l'origine de l'amélioration par rapport au 4e trimestre 2013.Le 1er trimestre 2014 a également été marqué par une hausse des revenus nets d'intérêts, une amélioration du résultat des instruments financiers, un solide ratio combiné non-vie, une contraction des revenus nets de commissions et un statu quo des coûts, abstraction faite de la comptabilisation de l'intégralité de la taxe bancaire hongroise pour l'année. Globalement, les activités bancaires enregistrent un résultat net de -33 millions d'euros (les résultats positifs en Slovaquie et Bulgarie étant éliminés par les résultats négatifs en Irlande et en Hongrie), tandis que les activités d'assurance dégagent un résultat net de 7 millions d'euros.
  • Le résultat net du Centre de groupe s'élève à -65 millions d'euros au 1er trimestre 2014. Ce chiffre inclut non seulement un certain nombre d'éléments du groupe et de résultats de sociétés en attente de désinvestissement, mais aussi l'impact des activités legacy (CDO, désinvestissements) et la valorisation du risque de crédit propre. Abstraction faite de ces deux derniers éléments, le résultat net ajusté s'établit à -75 millions d'euros.

Capitaux propres et solvabilité

· Fin mars 2014, le total des capitaux propres s'élevait à 15,7 milliards d'euros - en hausse de 1,2 milliard d'euros par rapport à son niveau de début d'année - en raison principalement de l'inclusion de l'instrument additionnel de catégorie Tier-1 (1,4 milliard d'euros) émis en mars. D'autres facteurs ont influencé le total des capitaux propres au 1er trimestre : le remboursement de 0,5 milliard d'euros (y compris les 50% de pénalité) d'aide publique du gouvernement flamand, l'inclusion des résultats du 1er trimestre 2014 (0,4 milliard d'euros), ainsi que les modifications de la réserve pour actifs disponibles à la vente (0,1 milliard d'euros) et de la réserve pour flux de trésorerie (-0,2 milliard d'euros).

· Le ratio Common equity du groupe (Bâle III, à pleine charge, selon la méthode dite du compromis danois, y compris l'aide publique restante de la Région flamande) s'inscrit à un solide 12,2% au 31 mars 2014. Le ratio Common equity pro forma atteint 12,5% (en tenant compte de l'impact des accords de désinvestissement signés pour KBC Bank Deutschland et la Banque Diamantaire Anversoise).

· Le ratio de solvabilité de KBC Assurances s'inscrit à 299% au 31 mars 2014, un excellent résultat, en hausse par rapport au niveau déjà élevé de 281% enregistré fin 2013.

Liquidité

· La liquidité du groupe demeure excellente, avec un ratio LCR de 130% et un ratio NSFR de 108% à la clôture du premier trimestre.

Données sélectionnées du bilan

Chiffres clés du bilan consolidé*,
KBC Groupe (en millions d'EUR)
31-03-2013
30-06-2013
30-09-2013
31-12-2013
31-03-2014
30-06-2014
30-09-2014
31-12-2014
Total du bilan
255 753
250 557
247 530
238 686
246 179
-
-
-
Prêts et avances à la clientèle
127 112
129 179
125 795
120 371
120 810
-
-
-
Titres (instruments de capitaux propres et de dette)
64 777
65 435
63 854
64 904
66 313
-
-
-
Dépôts de la clientèle et titres de créance
164 766
164 213
166 223
161 135
163 838
-
-
-
Provisions techniques avant réassurance
18 836
18 805
18 803
18 701
18 941
-
-
-
Dettes de contrats d'investissement, assurance
11 664
11 606
11 684
11 787
11 976
-
-
-
Capitaux propres des actionnaires
12 505
12 119
11 895
11 826
11 968
-
-
-
Instruments de capital de base sans droit de vote
3 500
3 500
2 333
2 333
2 000
-
-
-
* Notez que les chiffres de référence de 2013 ont été légèrement ajustés en application de la nouvelle norme IFRS 11. Cette norme stipule que les joint-ventures doivent être comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence au lieu de la méthode de consolidation proportionnelle. Pour KBC, ceci s'applique à CMSS, une joint-venture de CSOB en République tchèque. Ce changement n'affecte pas les capitaux propres, mais a un impact sur différents postes du bilan consolidé. Par ailleurs, conformément à l'IFRS 5, les actifs et passifs d'un certain nombre de désinvestissements ont été réattribués aux postes « Actifs non courants détenus en vue de la vente et groupes destinés à être cédés » et « Passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés », ce qui fausse légèrement la comparaison entre périodes.

Ratios sélectionnés

Ratios sélectionnés
KBC Groupe (consolidé)

Exercice 2013
1Tr2014
Rentabilité et efficacité (basées sur le résultat net ajusté)

Rendement des capitaux propres*

9%
13%
Ratio charges/produits, activités bancaires

52%
62%
Ratio combiné, assurances dommages

94%
89%
Solvabilité

Ratio common equity (Bâle III, à pleine charge, y compris l'aide publique restante)**

12,8%
12,2%
Risque de crédit

Ratio de pertes sur crédits

1,21%
0,29%
Ratio non-performing

5,9%
5,9%
* En cas de paiement escompté d'un coupon sur les titres de capital de base vendus aux gouvernement belge et flamand et les instruments additionnels de catégorie 1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur (au prorata).
** En tenant compte de l'impact des accords de désinvestissement signés pour KBC Bank Deutschland et la Banque Diamantaire Anversoise, le ratio common equity s'inscrit à 12,5% à la clôture du 1er trimestre 2014.
Remarque : un certain nombre de ratios ont été affectés (avec application rétroactive) par des changements découlant de la mise en oeuvre de l'IFRS11, Bâle III et de la suppression de la dérogation concernant la pondération zéro des obligations d'État nationales.

Grands axes de la stratégie et principaux développements

Stratégie et faits marquants

  • La stratégie de base de KBC reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie. Dans le droit fil de son plan stratégique, le groupe a pratiquement terminé la cession ou la cessation de certaines activités (non stratégiques). Les deux derniers désinvestissements (Banque Diamantaire Anversoise et KBC Bank Deutschland) ont fait l'objet d'un contrat de vente, mais doivent encore recevoir l'aval des autorités régulatrices.
  • Le 8 janvier 2014, KBC a remboursé une seconde tranche de l'aide reçue du gouvernement flamand (0,5 milliard d'euros, soit 0,33 milliard d'euros en principal plus une pénalité de 50%). Ce remboursement était à nouveau en avance sur le plan convenu avec la Commission européenne et a été rendu possible par la robuste position de capital de KBC.
  • En janvier 2014, l'exposition nette aux positions CDO legacy a encore été réduite de quelque 2 milliards d'euros grâce au dénouement ('collapse') continu de risques CDO.
  • En février 2014, KBC a annoncé une simplification de sa structure de management, qui reflète la taille plus réduite du groupe et la nouvelle situation. Le Comité de direction ne compte plus que six membres au lieu de huit.
  • Le 12 mars 2014, KBC a placé avec succès un instrument additionnel de catégorie 1 conforme à la norme CRD IV, non dilutif, pour un montant de 1,4 milliard d'euros. L'émission a remporté un franc succès et a été sursouscrite cinq fois.
  • En mars 2014, S&P a relevé les ratings à long terme de KBC jusqu'à 'A' pour KBC Bank, 'A' pour KBC Assurance et 'A-' pour KBC Groupe.
  • Le 2 avril 2014, son émission de titres additionnels de catégorie 1 ayant été menée à bonne fin, KBC a fait part de son intention de racheter ses cinq titres Tier 1 classiques en circulation. Trois de ces titres ont été remboursés entre-temps.
  • En mai 2014, Moody's a relevé les ratings à long terme de KBC jusqu'à 'A2' pour KBC Bank et 'A3' pour KBC Groupe.

Évolution en matière de développement durable et de responsabilité de l'entreprise :

  • KBC Groupe a publié son 'Rapport à la société - exercice 2013', dans lequel il informe le grand public des actions qu'il a entreprises en 2013 et des circonstances qui l'ont poussé à agir de la sorte.
  • En République tchèque, CSOB a remporté l'Internet Effectiveness Award 2013 dans le secteur à but non lucratif, les droits de l'homme et l'environnement, pour le programme pilote de subventions 'Era Helps the Regions', qui apporte son soutien à 27 organisations sans but lucratif et contributives dans neuf régions. Vu le succès du programme pilote, 'Era Helps the Regions' sera déployé dans tout le pays en 2014.
  • K&H a organisé 'K&H Ready, Steady, Money!', un concours national qui en est à sa quatrième édition en cette année scolaire 2013/2014 : 1 081 équipes provenant de 350 écoles ont participé au premier tour du concours et plus de 4 700 élèves ont mis leurs connaissances et leur créativité à contribution pour mener à bien différentes tâches financières. Le nombre de participants a progressé de 50% par rapport à l'année précédente.
  • KBC Ireland a lancé une nouvelle initiative 'KBC Bright Ideas', un fonds destiné aux habitants de Dublin, Cork, Galway ou Limerick désireux de transformer leurs communautés.
  • KBC a rejoint le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) et participé au "liaison delegate meeting" à Montreux.
  • Le groupe KBC a dressé une liste noire des sociétés qui ne respectent pas les principes du Pacte mondial des Nations Unies et a renforcé les politiques et procédures en matière d'exposition aux matières premières agricoles.

Déclaration relative aux risques

  • Ses activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, KBC s'expose à certains risques typiques tels que, entre autres, les risques de défaut de crédit, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques du marché des capitaux, les risques de change, les risques de liquidité, les risques d'assurance, les risques opérationnels, l'exposition aux marchés émergents, l'évolution de la réglementation, les litiges avec les clients et les risques économiques en général. Le fait que le contexte macroéconomique et les plans de désinvestissement en cours puissent avoir une incidence défavorable sur la valeur des actifs ou puissent occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions est un autre aspect propre au risque de l'entreprise.
  • Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans les rapports annuels, les 'Extended Quarterly Reports' et les rapports spécifiques sur les risques de KBC, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
  • L'économie mondiale sort d'une faible période hivernale. Les récents indicateurs économiques, tels que l'indice allemand IFO, attestent une poursuite de la relance économique. Dans d'autres pays de la zone euro, les données économiques signalent aussi une amélioration des performances de croissance, ce qui suggère que la reprise s'appuie sur une base de plus en plus large. La conjoncture économique européenne devrait par ailleurs bénéficier d'une politique fiscale ayant moins d'incidences sur la croissance.
  • Dans ce contexte d'amélioration (modérée) de la dynamique de croissance dans la zone euro, le risque d'assister à un nouvel épisode de la crise de l'euro a diminué lui aussi. Les écarts de rendement souverain intra-UEM se sont fortement réduits ces derniers mois, en raison notamment de l'effet positif du programme OMT en cours depuis la mi-2012, dans lequel la BCE s'engageait à faire "tout son possible" pour sauver la zone euro et pour acheter si nécessaire des montants illimités de dette souveraine. Les progrès politiques réalisés récemment sur la voie d'une véritable union bancaire ont apporté leur pierre à l'édifice, en atténuant les liens entre les banques et la dette souveraine. En particulier, l'examen de la qualité des actifs et le "stress test" organisés actuellement par la BCE et l'ABE favorisent la transparence en matière de santé financière du secteur bancaire européen. La BCE, autorité de surveillance unique à partir de novembre, veillera à ce que les règles soient appliquées de façon uniforme. Le récent accord sur le Mécanisme unique de résolution permet par ailleurs qu'une éventuelle défaillance bancaire soit résolue au niveau européen plutôt que national.
  • Cette tendance économique européenne plutôt favorable s'intègre dans un contexte plus global de reprise économique. Aux États-Unis, la confiance des producteurs s'est de nouveau améliorée. En avril, la création d'emplois - moteur de hausse de la consommation - a atteint un niveau nettement plus élevée qu'avant l'hiver. L'économie japonaise a bénéficié des politiques expansionnistes regroupées sous le terme 'Abenomics' et assimilé assez bien la récente hausse de la TVA. En revanche, les dernières données économiques en provenance de Chine suggèrent une certaine modération de la croissance, qui reflète la difficulté qu'éprouvent les dirigeants chinois à restreindre la croissance des investissements et à stimuler suffisamment la croissance de la consommation privée. Sur les autres marchés émergents, le calme semble être revenu depuis que la crainte d'un nouveau cycle de hausse des taux aux États-Unis s'est peu atténuée. Tous les problèmes n'ayant pas été réglés, certains marchés émergents restent toutefois vulnérables. Les conflits politiques au Venezuela, en Thaïlande et en Ukraine n'ont toujours pas trouvé d'issue favorable.

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Tel +32 2 429 50 51 - E-mail : wim.allegaert@kbc.be

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe

Tel +32 2 429 85 45 - E-mail : pressofficekbc@kbc.be

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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[1] Utilisation d'une nouvelle méthode de calcul de la marge nette d'intérêts.

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Les annexes de ce communiqué sont disponibles à partir de ce lien :

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Communiqué de presse KBC Groupe dd 15-05-2014

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