La Bourse de Paris clôture sous les 4.000 points
Après avoir connu la deuxième plus forte baisse de son histoire vendredi (-8,04%) après le résultat surprise du vote sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, le CAC 40 a poursuivi sa chute ce lundi, clôturant en baisse de 2,97% à 3.984,72 points. C'est la première fois depuis février que l’indice parisien passe en-dessous du seuil symbolique des 4.000 points. Pourtant, la Bourse de Paris avait ouvert en baisse mesurée (-0,8%) dopée par ses deux plus grosses capitalisations, Total et Sanofi. Mais la pression sur les valeurs bancaires a eu raison des espoirs des investisseurs, qui ne s’attendent désormais plus à ce que les taux de la Fed soient remontés d’ici à la fin de l’année.
Dans le reste des marchés actions européens, la tendance n’est pas meilleure. Le Dax de Francfort a reculé de 3,02% tandis que le Footsie 100 londonien a chuté de 2,55%, pénalisé, lui aussi, par son secteur bancaire. Sur le marché des changes, l'effet Brexit se fait toujours sentir. La livre sterling a chuté jusqu’à 1,3121 dollar avant de se reprendre légèrement au fur et à mesure de la séance (-3,34% à 1,3219 dollars à 17h45).
La dégringolade continue pour les financières
Après -20,57% vendredi, Société Générale a abandonné 8,8% à 26,265 euros, soit plus de 25% en deux séances. BNP Paribas a cédé 7,16%, tandis que Crédit Agricole et Axa ont chuté de respectivement 6,25% et 9, 96%. Conséquence directe du Brexit, JP Morgan a abaissé lundi ses objectifs de cours sur les banques françaises.
Les valeurs automobiles à l’image de Renault (-6,04%) et Peugeot (-9,01%) sont toujours touchées par le Brexit. Tout comme Eurotunnel, qui a perdu 17,00% à 8,3 euros. Enfin, Sanofi a signé la meilleure performance du CAC 40, dopé par une note de HSBC, qui a décidé de relever le secteur européen de la pharmacie de "Sous-pondérer" à "surpondérer".