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Lafarge: a bien vendu sa filiale d'Equateur, selon Bryan G.

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(CercleFinance.com) - Bryan, Garnier & Co. revient sur la cession annoncée hier soir en Equateur par le groupe Lafarge, qui ambitionne de donner naissance à un géant mondial du ciment en fusionnant avec Holcim. L'opération a été conclue 'à

(CercleFinance.com) - Bryan, Garnier & Co. revient sur la cession annoncée hier soir en Equateur par le groupe Lafarge, qui ambitionne de donner naissance à un géant mondial du ciment en fusionnant avec Holcim. L'opération a été conclue 'à un bon prix', estiment les analystes. Le conseil d'achat sur la valeur est maintenu ainsi que la valeur d'équilibre, estimée à 85 euros.

En Bourse de Paris ce matin, l'action Lafarge prend 0,5% à 64,5 euros alors que l'indice CAC 40 reste à l'équilibre.

Hier soir, Lafarge a annoncé la vente de ses activités ciment en Equateur au groupe péruvien Union à Andina de Cementos (UNACEM) moyennant une valeur d'entreprise de 553 millions de dollars (ou 405 millions d'euros). Les actifs cédés comprennent une cimenterie d'une capacité de 1,4 million de tonnes située à Otavalo, au nord du pays.

Certes, l'Equateur ne représente qu'environ 1% de l' excédent brut d'exploitation (EBITDA, selon l'acronyme anglais) du groupe français. Mais l'opération revêt une importance particulière dans la mesure où elle faisait partie, selon Bryan Garnier, des préalables à la fusion avec Holcim, afin que le futur groupe LafargeHolcim puisse respecter les impératifs concurrentiels.

'Comme à l'accoutumée, Lafarge a cédé l'actif à un bon prix', commente la note de Bryan Garnier. Le prix de cession correspond, en termes de capacité de production, à 289 euros/tonne de ciment, ainsi qu'à un ratio valeur d'entreprise / EBITDA d'environ huit fois. Lorsque la fusion a été annoncée, début avril, Bryan Garnier évaluait l'actif équatorien à 304 millions d'euros seulement, soit 220 euros/tonne de capacité.

Dans le cadre de son rapprochement avec Holcim, le groupe entend rééquilibrer son portefeuille en cédant des actifs représentant cinq milliards d'euros de CA, dont 1,5 milliard d'euros (et 300 millions d'EBITDA) dans les pays émergents.

Bref, 'cette opération est positive et cohérente avec l'intention du groupe français de fusionner avec Holcim', estime Bryan Garnier. Même si Lafarge n'y fait pas référence dans son communiqué et se contente de parler de réduction de son endettement net, puisque la procédure de cession a été initiée avant l'annonce de la fusion.

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