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Pétrole Brent

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Pétrole brent : Le baril d'or noir au plus bas depuis l'été 2017

vendredi 21 décembre 2018 à 15h00
Les cours du pétrole n'en finissent plus de chuter

(BFM Bourse) - Inexorable chute des cours du pétrole qui atteignent de nouveaux plus bas depuis l'été 2017 du fait d'inquiétudes persistantes de surproduction. Vers 13h30, le baril de Brent de mer du Nord est tombé sous les 53 dollars pour la première fois depuis le 5 septembre 2017. Quant au WTI, il a touché un plancher depuis juillet 2017.

Énième rechute des cours de l'or noir vendredi sur les marchés internationaux. De fait, vers 13h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février cédait encore 3,4% pour s'échanger à 52,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 1,54 euro par rapport à la clôture de la veille, ce qui constituait son plus bas niveau depuis le début du mois de septembre 2017. Cette rechute intervient deux jours seulement après le plongeon de près de 5% qui avait ramené les cours du baril de Brent à leur plus bas depuis mi-octobre.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) américain se négociait à 45,13 euros vers 14h30, en repli de 2,3% par rapport à la veille et à son plus bas niveau depuis juillet 2017.

L'Opep incapable d'enrayer la chute

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dominée par l'Arabie saoudite, et ses partenaires ont pourtant convenu au début du mois de réduire leurs extractions d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier pour tenter d'enrayer la chute des prix, le Brent et le WTI ayant respectivement perdu environ 35% et 40% depuis début octobre.

Jeudi, l'organisation a dévoilé l'ampleur des réductions que chacun des pays devra mettre en place, alors que seul le chiffre global avait jusqu'à présent été diffusé. "Ceci est perçu comme une tentative de dissiper les doutes autour de la capacité du cartel à réduire sa production. Mais cela semble être tombé dans l'oreille d'un sourd", constatait Stephen Brennock, analyste chez PVM. "Les investisseurs les plus optimistes pour l'évolution des cours du pétrole semblent hiberner et ne devraient pas revenir avant le Nouvel An", a-t-il prévenu.

La Fed fait fuir les investisseurs

L'analyste a ajouté que la dernière vague de ventes sur le marché du pétrole avait été déclenchée mercredi après la décision de la banque centrale américaine (Fed) de prévoir encore deux hausses de son taux directeur l'an prochain, malgré les nuages qui s'amoncellent sur la croissance américaine et l'économie mondiale. Cela a entraîné une fuite des investisseurs des actifs considérés comme risqués --dont le pétrole.

Ce choc provoqué par la Fed sur le marché mercredi est intervenu de surcroît après la publication de chiffres hebdomadaires par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) qui ont fait état d'une baisse des stocks américains de brut moins importante que prévu. "Le problème, c'est que l'Opep n'a aucune prise sur les stocks américains ni sur la production américaine" de pétrole de schiste, laquelle atteint des records, a relevé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.

Outre les Etats-Unis, la Russie a elle aussi fait état cette semaine d'une production record en décembre. Ces deux pays constituent avec l'Arabie saoudite les principaux producteurs de pétrole du monde.

Quentin Soubranne - ©2024 BFM Bourse
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