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Les médias français ont bien résisté à la crise mais leur transformation numérique constitue un grand défi pour les prochaines années, d’après Arthur D. Little

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La crise économique a affecté le marché des médias français qui a néanmoins connu une légère croissance (près de 1% par an sur la période 2013-2017), principalement sous l’effet des contributions publiques.

La crise économique a affecté le marché des médias français qui a néanmoins connu une légère croissance (près de 1% par an sur la période 2013-2017), principalement sous l’effet des contributions publiques.

Il s’agit d’une des principales conclusions de la nouvelle étude du cabinet de conseil Arthur D. Little intitulée « Les médias dans la crise : tempête ou tsunami ? ». Ce rapport paraît simultanément à une étude similaire couvrant les principaux marchés européens (Allemagne, Espagne, Italie, France, Royaume-Uni).

Le marché des médias évolue profondément sous l’effet de la crise mais aussi du développement du numérique et de nouveaux modes de consommation.

En France, le marché des médias online représente une opportunité de 4 milliards d’euros de revenus à horizon 2017 soit deux fois plus qu’en 2013.

Les principaux bénéficiaires de la révolution numérique sont les agrégateurs online (par exemple, les plateformes vidéo comme YouTube) et les producteurs de contenus qui bénéficient indirectement de la croissance de la consommation média.

De leur côté, les acteurs traditionnels des médias doivent accélérer leur développement numérique. Une meilleure intégration verticale devrait aussi être envisagée, en particulier pour les acteurs de la télévision dans la production.

« La migration du offline vers le online va se poursuivre et génèrera de nouvelles opportunités pour les acteurs du secteur des médias » souligne Didier Levy, Directeur au sein de la practice Télécom, Information, Médias, Electronique d’Arthur D. Little qui ajoute « Les consommateurs bénéficieront d’un accès facilité et élargi aux contenus tandis que les agrégateurs traditionnels, comme les chaînes de télévision, vont devoir accélérer l’adaptation de leur modèle ».

« Le poids des acteurs traditionnels reste largement supérieur à celui des acteurs online. Les acteurs traditionnels sont bien positionnés pour saisir la vague numérique à venir mais ils doivent agir rapidement » précise Eytan Koren, Manager d’Arthur D. Little.

www.adl.com/mediaflowoffunds2014

Arthur D. Little
François Valraud
+33(1)55742920
valraud.francois@adlittle.com

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