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L'investisseur Peter Thiel décroche le jackpot grâce à Facebook

En 2004, Peter Thiel a investi 500 000 dollars. Il vient de récupérer un milliard de dollars.

En 2004, Peter Thiel a investi 500 000 dollars. Il vient de récupérer un milliard de dollars. - -

Il fut l’un des premiers à miser sur le réseau social, en 2004. Mais Peter Thiel a décidé de céder 20 millions de titres. Même si la valeur de Facebook a fondu de moitié depuis son introduction en Bourse, il en a retiré plus d’un milliard de dollars.

Pour gagner de l'argent en vendant des titres Facebook en ce moment, il faut être magicien. Ou s'appeler Peter Thiel. Cet investisseur, bien connu de la Silicon Valley, a mis des billes dans Facebook dès sa création, en 2004.

A l'époque, il signe un chèque de 500 000 dollars. Aujourd'hui, celui qui est aussi administrateur de Facebook, a décidé de passer à la caisse. Entre les actions qu'il a vendues grâce à la fin du lock up, et celles dont il s'était débarrassé lors de l'introduction en Bourse, soit plus de 20 millions de titres au total, il a récupéré plus de 1 milliard de dollars. Peter Thiel a donc réalisé une belle plus-value, même si la valeur du titre a fondu de moitié depuis son introduction.

A la tête de son propre fonds d'investissement

C’est sans nul doute le plus beau coup de ce serial investisseur, qui est aussi le cofondateur de Paypal. On dit même de lui qu'il est "le parrain" de ce que l'on appelle la "Paypal Mafia", des anciens de l'entreprise qui investissent dans toutes les pépites technologiques et scientifiques.

A 44 ans, Peter Thiel est l'un des capitaux risqueurs les plus en vue de la Silicon Valley, à la tête de son propre fonds d'investissement.

Il fait beaucoup parler de lui avec ses positions souvent iconoclastes. Comme lorsqu'il remet en cause la valeur des études dans le cursus des jeunes: l'an dernier, il a ainsi proposé à une vingtaine de jeunes de moins de 20 ans d'abandonner leurs études. Il les paie 100 000 dollars chacun pour réfléchir pendant deux ans aux start-up de demain.

Anthony Morel et BFMbusiness.com