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Marché: aucune réaction sur les taux après la décision BCE.

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(CercleFinance.com) - A ne considérer que la réaction des marchés obligataires à la conférence de la BCE, la décision de maintenir tous les taux inchangés constitue un 'non-évènement'. Les Bunds qui avaient perdus quelques fractions la veill

(CercleFinance.com) - A ne considérer que la réaction des marchés obligataires à la conférence de la BCE, la décision de maintenir tous les taux inchangés constitue un 'non-évènement'.

Les Bunds qui avaient perdus quelques fractions la veille se dégradent encore légèrement ce jeudi (1,625% contre 1,62% la veille) et le 'spread' avec les T-Bonds US se resserre de 1Pt de base à 117 contre 118 la veille.
Les dettes souveraines italiennes et espagnole sont quasiment à parité à 3,28 et 3,27% respectivement pour les BTP (-3Pts de base) et Bonos.

Aucune réaction des opérateurs lors de la publication à 14H30 d'une hausse de 16.000 des demandeurs d'emploi (à 326.000) pour la dernière semaine de mars, même indifférence au creusement de 7,7% du déficit commercial US à 42,3Mds$.

Le conseil des membre de la BCE a discuté de la possibilité d'une mise en oeuvre d'un 'quantitative easing', le recours à un tel outil a été approuvé à l'unanimité (ce qui signifie que la Bundesbank ne s'y oppose plus).

Pressé d'indiquer quelle pourrait être la forme d'un futur 'QE', Mario Draghi a répondu sans répondre: 'cela devra être discuté en détail, les canaux de transmissions en Europe étant très différents des Etats Unis où l'impact sur les actifs est instantané'.
'Le but d'un LTRO 'ciblé' (sur la dette privée et en particulier les ABS) serait d'encourager les banques à prêter aux agents économiques'.

La BCE rappelle que 'l'ancrage des anticipations' tient compte du paradoxe suivant: la période de faible inflation sera longue, plus le risque d'une rapide accélération ultérieure des prix s'accroît.

Il ne faut pas perdre de vue que 70% du différentiel d'inflation entre 2.2% en 2012 et 0,5% en mars 2013 provient de 'facteurs extérieurs' (recul des prix de l'énergie et des denrées alimentaires notamment) et non pas d'une déflation en zone Euro.
La baisse de certaines devises (Yen sans le citer) aboutit à une désinflation importée qui rend les tentatives de reflation aléatoires.

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