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Marché: EdRAM préfère les actions et l'Europe.

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(CercleFinance.com) - Edmond de Rothschild Asset Management affiche sa préférence pour les marchés d'actions au détriment des instruments obligataires, dans une note parue ce mardi. Cet acteur de la gestion d'actifs reconnaît que depuis le débu

(CercleFinance.com) - Edmond de Rothschild Asset Management affiche sa préférence pour les marchés d'actions au détriment des instruments obligataires, dans une note parue ce mardi.

Cet acteur de la gestion d'actifs reconnaît que depuis le début de l'année, les marchés d'actions sont plus erratiques que durant les derniers trimestres.

'De nombreux facteurs négatifs ont en effet pesé au cours de ces trois derniers mois : le risque géopolitique s'est tendu avec le dossier ukrainien, la croissance américaine est devenue moins lisible du fait des perturbations météorologiques, la croissance chinoise a fléchi et les premiers défauts y apparaissent au sein d'un système demeurant assez opaque. Enfin, la Réserve Fédérale a précisé son intention d'inscrire la première hausse de taux en 2015 afin de remonter les taux directeurs de 75 points de base au cours de l'année.'

L'équipe d'Edmond de Rothschild Asset Management souligne néanmoins que les fondamentaux restent attractifs et estime que le cycle boursier est encore loin de sa maturité.

Elle considère que nous rentrons dans un environnement comparable à la période 2004-2006 : dans un contexte de valorisations normalisées des places boursières et de banques centrales moins généreuses, les marchés d'actions continueront à progresser, non plus grâce à l'expansion des multiples, mais essentiellement par l'effet de la croissance bénéficiaire.

'Cette dernière sera cependant plus modeste qu'en 2004-2006 car non seulement les économies émergentes rentrent dans une phase de transition mais aussi parce que les marges des entreprises américaines ont déjà atteint un sommet difficilement franchissable.'

En Europe, la croissance s'annonce bien orientée. Même avec un espoir de reprise plus timide qu'aux Etats-Unis, le potentiel de redressement des marges demeure considérable et devrait se matérialiser grâce à la poursuite des restructurations, la modération salariale et la remontée des taux d'utilisations.

Les actions européennes devraient aussi bénéficier d'une BCE durablement expansionniste.

Ainsi, les gérants anticipent une progression des marchés d'actions de l'ordre de 10% cette année, avec une nette préférence pour l'Europe, puis dans une moindre mesure pour les Etats-Unis.

Ils sont actuellement investis de façon plus marginale et tactique sur le marché japonais car en dépit de leur forte progression, les actions nipponnes conservent un niveau de valorisation plutôt attractif, les perspectives de croissance des bénéfices sont orientées à la hausse, et l'administration Abe ne peut courir le risque de laisser fléchir durablement l'amorce de reprise.

'Sur les actions émergentes, la sélectivité reste de mise.'

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