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Marché: fin de semaine positive pour l'obligataire.

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(CercleFinance.com) - Cette semaine qui s'achève fut plutôt positive pour les marchés obligataires, avec une embellie spectaculaire en Italie suite à l'évaporation de la capacité de nuisance de S.Berlusconi, lâché y compris par des membres de

(CercleFinance.com) - Cette semaine qui s'achève fut plutôt positive pour les marchés obligataires, avec une embellie spectaculaire en Italie suite à l'évaporation de la capacité de nuisance de S.Berlusconi, lâché y compris par des membres de son propre camp (le PLD).

Aucune statistique du chômage n'a été publiée à 14H30 du fait du 'shutdown' de nombreuses administrations, et notamment du Labor Departement.

Les marchés doivent se contenter d'une estimation des créations d'emplois d'après un consensus calculé par certains médias économiques.
Sur CNBC, le chiffre s'établit à +158.000, ce qui 'colle' pratiquement à l'estimation fournie hier par ADP (166.000).
Bien entendu, aucune révision des statistiques d'août et juillet et aucune 'ventilation' des créations entre secteurs d'activité.

Pas de réaction des T-Bonds sur la non-nouvelle: ils glissent légèrement de 2,615 vers 2,63% et les Bunds allemands poursuivent tranquillement leur consolidation depuis l'ouverture des marchés obligataires en Europe (leur rendement se retend de 1,805 vers 1,84%).

Les Bunds sont visiblement victimes d'arbitrages au profit des BTP italiens qui grimpent sans discontinuer depuis lundi: leur rendement qui avait culminé vers 4,6% vendredi dernier se contracte encore de -0,06% à 4,16% (contre 4,22 jeudi) alors que les 'bonos' espagnols ne varient guère à 4,223% (contre 4,25% hier).

Les détenteurs de dette américaine ne semblent guère inquiets car il existe un consensus hégémonique sur le fait qu'un accord sera trouvé entre Démocrates et Républicains d'ici le 17... et pourquoi pas le 30 octobre (il devient question d'une extension de la durée des négociations).

Et certains stratèges expliquent qu'un 'défaut partiel' serait bénéfique aux Etats Unis car cela signifierait que le pays s'attaque pour de bon au problème de sa dette... la FED se chargeant de verser leur dû aux créanciers le temps de régler les problèmes budgétaires en interne.

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