Marché: les indices US ont clôturé au plus haut du jour.

Le 04/07/2014 à 7:38 | MAJ le 08/07/2014 à 19:56

(CercleFinance.com) - Wall Street a respecté à la lettre le principe des cours arrachés à la hausse à la veille du weekend (un 'pont' de 3 jours pour la fête nationale)... une règle qui ne souffre aucune exception depuis la mi-avril: . Les ind

Les indices US ont clôturé au plus haut du jour et de l'histoire, avec une nouvelle cascade de records absolus (le Dow Jones s'envole de +0,54% vers 17.070Pts, le 'S&P' de +0,55% vers 1.985, soit +1,25% sur la semaine écoulée), le Dow Transport de +0,76% à 8.300 (ses composantes affichent des PER stratosphériques supérieurs à 50, soit plus du double des 23,5 dont sont créditées les vedettes du Nasdaq-100... qui gagne 0,6% à 3.923Pts).

Les actions US ont été dopées par la hausse inattendue de +288.000 emplois créés en juin (contre 215.000 attendu et 224.000 en mai) tandis que le taux de chômage a reculé de 0,2 point à 6,1% alors qu'il était attendu stable.
Le diable se niche cependant dans les détails: les créations d'emplois s'opèrent au détriment du 'plein temps' (-500.000 en juin) tandis que le temps partiel, faiblement rémunéré explose de +800.000: il s'agit essentiellement d'embauches saisonnières destinées à couvrir la période estivale.

Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis s'est sensiblement réduit au mois de mai à 44,4Mds$ contre 47Mds$ au mois d'avril.

Pour clore le chapitre macroéconomique aux USA, l'indice ISM des services non-manufacturiers est ressorti à 56 en juin, après 56,3 et contre 56,3 attendu par les économistes.

De trop bons chiffres auraient pu alimenter la crainte que la FED se laisse déborder par la résurgence de menaces inflationnistes mais Wall Street est rassuré par la modération des salaires (+0,2% en moyenne... mais l'essentiel des rémunérations baissent à l'embauche, les plus hauts revenus explosent, ce qui fait pencher la balance vers les '+').

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