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Marché: les indices US ont rebasculé dans le rouge.

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(CercleFinance.com) - Les indices US ont fait illusion durant un peu moins d'une heure (entre 17 et 18H), les acheteurs semblant reprendre la main comme pour conjurer le risque de voir les marchés obligataires déstabiliser Wall Street alors que rie

(CercleFinance.com) - Les indices US ont fait illusion durant un peu moins d'une heure (entre 17 et 18H), les acheteurs semblant reprendre la main comme pour conjurer le risque de voir les marchés obligataires déstabiliser Wall Street alors que rien n'indique un revirement imminent de la politique monétaire de la FED.

La remontée des indices US entre 17H15 et 17H30 ne semble avoir comme objet que de permettre aux places européennes de limiter la casse en fin de parcours.

Mais dès la mi-séance, les indices US rebasculaient dans le rouge (-0,5% en moyenne) et les pertes n'ont fait que se creuser jusqu'au coup de cloche final.
Le Dow Jones a perdu 0,8% à 15.122, le 'S&P' a lâché -1,02% à 1.626 et le Nasdaq -1,06% à 3.437, le Russel-2000 -1,13%.

Rien de très spectaculaire en réalité, si ce n'est que le 'VIX' a fait un bond de +10,5% à 17.1, ce qui traduit bien plus de nervosité que ne le suggère la consolidation survenue ce mardi (le second mardi qui s'achève en territoire négatif après une série historique de 20 hausses consécutives).

Alors que les marchés sont abreuvés -voir submergés de liquidités avec les quantitative easing massifs de la FED et de la Bank of England-, voilà qu'ils se montrent déçus de voir la banque centrale japonaise s'en tenir à son programme d'assouplissement monétaire initial.

Et puisque le 'toujours plus' n'était pas au rendez-vous, les marchés se sont remis à douter de la pérennité du 'QE-3' de la Réserve fédérale américaine: la question n'est pas de savoir si elle va lever le pied mais quand elle va s'y résoudre.
D'une manière ou d'une autre, on ne peut plus tabler sur un retour des taux longs sur les planchers de juillet 2012 ou de début mai 2013.

Le basculement psychologique est incontestable: alors qu'aucune déconvenue bien concrète relative à la croissance mondiale n'affectait jamais Wall Street depuis septembre dernier, voilà que les opérateurs se mettent à 'gamberger' à propos des délibérations de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui devra se prononcer sur un recours déposé contre les mécanismes de sauvetage adoptés par la zone Euro et en particulier contre le recours illimité aux OMT prôné par Mario Draghi (et dont le contribuable allemand deviendrait -en cas de difficulté- le garant en dernier ressort).

Tout comme en Europe, c'est le secteur financier et les valeurs bancaires qui ont entrainé les indices US vers le bas: Morgan Stanley et Citigroup ont chuté de -3,8% à -3,9%, Goldman Sachs de -2,50%, JPMorgan Chase de -1,60% et Bank of America de -1,35%.

Côté 'technos', Texas Instruments a perdu -3,7% sur un écartement de la fourchette de ses prévisions de bénéfice par action: de 37 à 45 Cents contre 39 à 43 cents.

L'entreprise qui a fait le 'buzz' tout au long de ce mardi, c'était Lululemon Athletica (un concurrent direct de Repetto) qui a dévissé de -17,5% sur l'annonce lundi soir de la démission de Christine Day, PDG du groupe, qui paye les conséquences du battage médiatique concernant certains collant trop transparents (ils avaient été massivement retirés de la vente induisant un impact de dizaines de millions de $... et de déficit d'image pour la marque).

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