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Marché: 'l'appétit pour le risque va revenir' (Oddo AM).

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(CercleFinance.com) - Thierry Deheuvels, directeur général délégué, directeur des investissements de Oddo Asset Management, a réuni la presse ce lundi pour évoquer les perspectives pour 2013. Il estime que 'l'appétit pour le risque va revenir

(CercleFinance.com) - Thierry Deheuvels, directeur général délégué, directeur des investissements de Oddo Asset Management, a réuni la presse ce lundi pour évoquer les perspectives pour 2013.

Il estime que 'l'appétit pour le risque va revenir progressivement' et qu''une normalisation des marchés pourrait intervenir en 2013, après celle de l'environnement'. 'Les conditions sont réunies', a-t-il précisé.

Il a mis en lumière 'une diminution du risque systémique', grâce notamment à 'l'éloignement des menaces d'éclatement de la zone euro', chassées des pensées des investisseurs par une meilleure gouvernance et la politique de la BCE.

Selon Oddo, les forces déflationnistes devraient s'atténuer avec l'action des banques centrales et un niveau d'activité globale meilleur qu'anticipé.

Thierry Deheuvels table ainsi sur des surprises positives l'an prochain, telles qu'une accélération de la reprise de l'immobilier aux Etats-Unis et une augmentation du pouvoir d'achat des ménages américains, soutenu par l'effondrement des prix de l'énergie.

D'autre part, la récession en zone euro pourrait être plus faible que prévu, tandis que la baisse du prix du pétrole, avec une production excédentaire et la concurrence du gaz de schiste, représenterait 'un formidable atout pour l'Europe'.

A propos des discussions sur le fiscal cliff aux Etats-Unis, Thierry Deheuvels s'attend à ce qu'un accord soit trouvé. 'Les Américains feront preuve de pragmatisme', a-t-il souligné.

Mirela Agache, responsable gestion diversifiée et multigestion, a à son tour pris la parole pour livrer les convictions d'Oddo Asset Management pour 2013. Elle a affiché sa préférence pour l'entreprise, à travers les actions et les obligations, au détriment des obligations d'Etat, ainsi que son intérêt pour la dette des pays émergents.

Selon elle, 'le monétaire ne rapporte pas grand-chose, c'est un choix par défaut'.

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