Marché: le vent en poupe au lendemain des 'minutes'.
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes ont le vent en poupe, au lendemain des 'minutes' de la dernière réunion de la Fed, qui font ressortir une volonté de prudence de la banque centrale américaine dans la normalisation de sa politique mo
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes ont le vent en poupe, au lendemain des 'minutes' de la dernière réunion de la Fed, qui font ressortir une volonté de prudence de la banque centrale américaine dans la normalisation de sa politique monétaire.
Lisbonne grimpe de 2,1%, Zurich de 1,7%, Paris et Amsterdam de 1,5%, Londres et Milan de 1,4%, Bruxelles de 1,3%, Francfort et Madrid de 1,2%. A New York mercredi, le Dow Jones et le Nasdaq se sont adjugés 1,2%.
'La Fed a profité de ses 'minutes' pour clarifier l'utilisation du terme de 'patience' dans sa communication, expliquant qu'elle lui apportait davantage de flexibilité dans l'ajustement de sa politique', indique Stan Shamu chez IG.
'La banque centrale devrait durcir sa politique monétaire cette année, mais elle n'est pas 'pressée'. Clairement, les banquiers centraux américains ont peur que les marchés sur-réagissent et ils se veulent très prudents dans leur communication', souligne Aurel BGC.
De ce côté de l'Atlantique, les ventes du commerce de détail ont augmenté de 0,6% dans la zone euro, en novembre par rapport à octobre, alors que les prix à la production industrielle ont reculé de 0,3%.
Les commandes à l'industrie allemande ont diminué de 2,4% en novembre, alors que le consensus n'anticipait qu'une baisse d'un peu moins de 1%. Cette contraction intervient avec une révision de la hausse de 2,9% en octobre.
'La moyenne du quatrième trimestre se maintient toutefois à +0,9% au quatrième trimestre, au-dessus de celle du troisième (+0,2%), indiquant que la dynamique à la hausse des commandes industrielles demeure intacte', note cependant Natixis.
Côté valeurs, Tesco s'envole de 9,3% à 199 pence à Londres, à la suite de l'annonce par le géant de la distribution d'un plan de restructurations, à l'occasion d'un point d'activité marqué par un repli limité de ses ventes sur la période de Noël.
Marks & Spencer dévisse par contre de 4,7% à 441 pence, sanctionné pour l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des ventes de la chaine de grands magasins, au troisième trimestre de son exercice 2014-2015.
Schneider Electric se met en évidence (+3,4% à 59,7 euros) à Paris alors que Société Générale a changé son fusil d'épaule sur le titre de l'équipementier énergétique, qu'il conseille désormais d'acheter et non plus de 'conserver'.
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