Marché: les valeurs pétrolières minent la tendance.

(CercleFinance.com) - Les indices actions européens perdent encore du terrain ce mardi, grevés par les valeurs pétrolières dans le sillage des cours du brut, le WTI ayant ainsi atteint ce matin un plus bas de cinq ans, vers 62,3 dollars le baril.

Lisbonne abandonne 1,5%, devant Paris et Londres (-1%), Madrid (-0,9%), Francfort et Amsterdam (-0,7%), Milan et Bruxelles (-0,6%), Zurich (-0,4%). A New York lundi, le Dow Jones a perdu 0,6% et le Nasdaq 0,8%.

'La décision récente de l'Opep de ne pas réduire sa production de barils assure l'offre sur le marché alors qu'en parallèle la demande d'or noir ne cesse de diminuer dans un contexte économique mondial morose', rappelle-t-on chez Saxo Banque.

'Certains suggèrent que l'on pourrait se retrouver avec un baril à 43 dollars au deuxième trimestre 2015. Aussi, il n'est pas surprenant que l'on retrouve les valeurs parapétrolières en bas de classement', affirme un analyste marché chez Trustnet Direct.

Sur le plan des valeurs, certaines pétrolières ou parapétrolières pâtissent donc de la faiblesse des cours du pétrole, à l'image de BP (-1,8% à 409 pence à Londres), de Total (-1,8% à 43,5 euros à Paris) ou Vallourec (-5,4% à 23,5 euros).

A Madrid, l'action Repsol recule de 1% à 17,9 euros, alors que le groupe pétro-gazier indépendant canadien Talisman Energy a indiqué qu'il avait été approché par plusieurs acteurs, dont la compagnie espagnole, en vue d'un rachat.

Tesco plonge de 10,3% à 168 pence à Londres, lourdement sanctionné pour un avertissement sur résultats lancé par le géant britannique de la distribution, qui anticipe désormais que son profit d'activité ne dépassera pas 1,4 milliard de livres sur l'exercice en cours.

A Paris, Hermès bondit de 2,7% à 302 euros, profitant d'un relèvement de recommandation chez Oddo, passé de 'alléger' à 'achat', avec un objectif de cours grimpant de 256 à 330 euros sur le titre de la maison de luxe.

Au chapitre statistique, l'excédent commercial de l'Allemagne s'est accru à 20,6 milliards d'euros en octobre, tandis que le déficit commercial de la France s'est légèrement réduit à 4,6 milliards. De son côté, la production industrielle britannique s'est tassée de 0,1%.

De l'autre côté de l'Atlantique, seuls sont attendus cet après-midi les stocks des grossistes pour octobre, avant plusieurs indicateurs au titre de novembre (ventes de détail, prix à l'importation et à la production) en fin de semaine.

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