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Marché: l'euro reste scotché autour de 1,31 dollar.

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(CercleFinance.com) - Sur le marché des changes ce midi, la monnaie unique européenne reprenait une partie du terrain cédé hier face au billet vert, tout en restant proche de la barre des 1,31 dollar autour de laquelle elle oscille depuis une bon

(CercleFinance.com) - Sur le marché des changes ce midi, la monnaie unique européenne reprenait une partie du terrain cédé hier face au billet vert, tout en restant proche de la barre des 1,31 dollar autour de laquelle elle oscille depuis une bonne semaine. A mi-séance, l'euro s'apprécie ainsi de 0,25% à 1,3080 dollar.

Mieux orienté face au yen, il prend 0,60% à 127,95 yens, et gagne 0,15% à 0,8485 sterling, ainsi que 0,14% face au franc suisse à 1,2161.

L'accélération tant attendue de la conjoncture chinoise n'est pas pour l'instant au rendez-vous. Au 1er trimestre, sa croissance est ressortie selon les chiffres officiels à 7,7% là où le consensus attendait 8%, et après 7,9% au 4ème trimestre 2012.

De plus, l'agence de notation-crédit Moody's a maintenu la note 'Aa3' de la dette publique de Pékin, mais a abaissé sa perspective de 'positive' à 'stable'. En cause, explique un cambiste nord-européen : 'l'importance de la dette publique dans certaines régions dont la croissance est la plus faible'.

En outre, les derniers chiffres provenant des Etats-Unis, ainsi que les prévisions, traduisent dernièrement un accès de faiblesse peu favorable au dollar, comme dernièrement l'activité manufacturière dans l'Etat de New York. Le choc causé hier, en fin de séance, par les attentats survenus hier sur le territoire américain s'y est ajouté.

'Les attentats survenus lors du Marathon de Boston ont ajouté à l'aversion au risque qui actuellement fait pression sur les marchés financiers', ajoute le cambiste, surtout les actions et l'or. Mais les parités de changes restant peu affectées. La litanie des menaces nucléaires provenant de Corée du Nord semble elle aussi avoir peu d'effets sur les devises.

Par ailleurs, les indicateurs statistiques de la matinée ont réservé peu de surprises. La chute de l'indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne au mois d'avril ne constitue pas une véritable nouveauté, estiment les économistes de Natixis. Le ZEW a diminué de 12,2 points pour se trouver ramené à 36,3 ce mois-ci, tandis que l'indice sur la situation actuelle a diminué de 4,4 points à 9,2.

'Si une telle ampleur dans le recul de la composante des perspectives économiques n'était pas vraiment attendue, le repli de la confiance des investisseurs allemandes n'a rien de très surprenant', indique Johannes Gareis, l'un des spécialistes de l'économie de la zone euro de Natixis.

Les cambistes devraient cet après-midi être attentifs à plusieurs statistiques américaines au titre du mois de mars, comme l'inflation, la construction résidentielle et la production industrielle, qui devrait avoir progressé de 0,2%n estime le consensus.

Indiquons aussi que le FMI devrait mettre à jour ses prévisions de croissance. Christine Lagarde, sa directrice générale, a sans surprise laissé entendre la semaine dernière que les projections seraient abaissées.

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