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Marché: l'euro se reprend vendredi midi après la BCE.

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(CercleFinance.com) - La monnaie unique européenne reprenait une bonne partie du terrain cédé la veille lors de la conférence de presse du président de la BCE, Mario Draghi. Après être tombé hier de plus de 1,3600 dollar à 1,3553, l'euro mai

(CercleFinance.com) - La monnaie unique européenne reprenait une bonne partie du terrain cédé la veille lors de la conférence de presse du président de la BCE, Mario Draghi. Après être tombé hier de plus de 1,3600 dollar à 1,3553, l'euro maintenait sa reprise de fin de séance et faisait ce midi du surplace (- 0,02%) à 1,3599 dollar.

Par ailleurs, la devise de l'union monétaire gagne modestement 0,17% à 142,80 yens, 0,32% contre le sterling à 0,8283 et reste de marbre contre le franc suisse à 1,2342.

'Alors que les craintes de voir émerger un environnement de trop faible inflation, voire même purement déflationniste (un frein pour la reprise économique), sont de plus en plus consistantes en zone euro, le gouverneur de la BCE a évoqué l'hypothèse d'une période prolongée d'inflation très modérée', indique Fabrice Cousté, patron de CMC Markets France en soulignant que l'indice des prix à la consommation est déjà inférieur à la cible de la BCE (2%) depuis 11 mois.

Fabrice Cousté déduit du discours du président de la BCE que 'la BCE maintiendra ses taux directeurs à des niveaux extrêmement bas, c'est-à-dire au niveau actuel (0,25%, ndlr) ou même inférieur, tant que l'inflation restera très modeste.'

'Mario Draghi a confirmé une fois de plus le soutien irréversible que continuera d'apporter la banque centrale aux marchés financiers et à l'économie', ajoute encore Fabrice Cousté, qui juge ces annonces plutôt favorables aux marchés. Ce qui peut expliquer le recul de l'euro de la veille, même l'absence de mesures nouvelles.

Du côté du billet vert, 'Monsieur Consensus est haussier sur le dollar, optimiste quant à la reprise américaine, mais il ne table pas sur des changements de taux d'intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine, de la BCE ni de la Banque du Japon', constatent les cambistes de Société Générale. 'Qu'est-ce qui dans ce scénario pourrait mal tourner ?', s'interrogent les spécialistes, qui estiment que le plus grand risque ne serait pas des statistiques économiques décevantes outre-Atlantique, mais une tension plus marquée des taux.

Notons que la future présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré au 'Times' qu'elle estimait que la croissance du PIB américain en 2014 serait plus proche de 3% que de 2%.

En attendant, les mouvements des devises s'annoncent limités avant la statistique américaine de la veille : le rapport sur l'emploi du mois de décembre, qui devrait se solder selon le consensus par près de 200.000 créations de postes, contre 203.000 le mois précédent.

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