Marché: miné par le contexte et un membre de la Fed.

10/10/2014 à 11h28 Mis à jour le 10/10/2014 à 12h00

(CercleFinance.com) - Les marchés européens s'affaissent lourdement ce vendredi, dans un contexte général angoissant et dans le sillage de Wall Street la veille qui a sanctionné des propos d'un membre important de la Fed. Lisbonne chute ainsi de

(CercleFinance.com) - Les marchés européens s'affaissent lourdement ce vendredi, dans un contexte général angoissant et dans le sillage de Wall Street la veille qui a sanctionné des propos d'un membre important de la Fed.

Lisbonne chute ainsi de 3,4%, loin devant Francfort (-1,8%), Paris et Amsterdam (-1,4%), Bruxelles (-1,3%), Milan et Zurich (-1,2%), Madrid (-1,1%) et Londres (-1%). A New York jeudi, le Dow Jones et le Nasdaq ont abandonné 2% chacun.

'La correction des places américaines a été attribuée à des inquiétudes autour de la croissance en Allemagne, voire à la propagation du virus Ebola. Je crois qu'il faut davantage chercher du côté des commentaires de James Bullard', juge Chris Weston, stratège chez IG.

Le professionnel souligne en effet que le président de la Fed de Saint Louis a évoqué une remontée de l'inflation et a minimisé le rôle d'un dollar fort, des propos laissant penser 'que le rebond de mercredi dû aux 'minutes' de la Fed était peut-être totalement injustifié'.

Sur le plan des statistiques, on notera que le déficit commercial du Royaume Uni s'est réduit à 1,9 milliard de livres en août, tandis que la production de l'industrie manufacturière française en volume a diminué de 0,2%.

Côté valeurs, BMW abandonne 2,3% à 80,6 euros à Francfort, alors que le constructeur automobile haut de gamme a vu ses livraisons augmenter de 5,3% en septembre, une tendance moindre que celle observée sur les neuf premiers mois de l'année (+6,5%).

Novartis cède 1,3% à 84,5 francs suisses à Zurich, en dépit de résultats d'études favorables présentés par le laboratoire pharmaceutique, concernant le secukinumab dans le traitement du psoriasis, et ce quelle que soit la sévérité de la maladie.

Parmi les rares valeurs à tirer leur épingle du jeu à Paris, Iliad avance de 2,3% à 159,2 euros, tandis que les analystes spéculent sur un échec des ambitions américaines de l'opérateur télécoms et maison-mère de Free.

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