Marché: ne pâtit pas des ventes de détail américaines.
(CercleFinance.com) - Toujours soutenus par des rachats à bon compte, les indices actions européens préservent leurs gains et ne se laissent pas perturbés par des chiffres décevants du côté de la consommation des ménages aux Etats-Unis. Lisbo
(CercleFinance.com) - Toujours soutenus par des rachats à bon compte, les indices actions européens préservent leurs gains et ne se laissent pas perturbés par des chiffres décevants du côté de la consommation des ménages aux Etats-Unis.
Lisbonne prend 1,5%, Francfort 1%, Bruxelles 0,8%, Milan et Paris 0,5%, Zurich 0,4%, Madrid grappille 0,2%, Londres et Amsterdam 0,1%. A New York, le Dow Jones progresse de 0,2% et le Nasdaq Composite de 0,5%.
'On voit qu'on se situe dans une dynamique intéressante quand on sait que les multiples de valorisation du DAX 30 ont chuté de 10% depuis le 27 juin pour désormais évoluer sur un PER de 11,3 fois', souligne Chris Weston, analyste chez IG.
'Malgré la géopolitique défavorable, nous n'observons pas de tension à la hausse sur les prix énergétiques qui pourrait impacter négativement le pouvoir d'achats des ménages et les marges des entreprises', souligne de son côté un gérant de Barclays Bourse.
Ce dernier pointe aussi que l'euro a touché mardi un plus bas annuel face au dollar. 'Si nous regardons le bon côté des choses, cela va dans le sens d'une amélioration de la compétitivité des entreprises européennes liée à la baisse de l'euro...', juge-t-il.
Dans ce contexte, les marchés ne pâtissent pas de la stagnation des ventes au détail aux Etats-Unis en juillet. Elle constitue une 'légère déception', mais convient d'être tempérée au vu des derniers indicateurs économiques, selon Natixis.
'A l'avenir, nous nous attendons à ce que les dépenses des ménages maintiennent une dynamique positive à moyen terme, conformément à la récente amélioration du marché du travail', explique la banque française.
De ce côté de l'Atlantique, la journée est marquée par ceux de l'inflation dans la zone euro : aux normes harmonisées, le taux d'inflation annualisé est tombé à +0,8% en Allemagne, à -0,4% en Espagne, et s'est maintenu à +0,6% en France.
Au Royaume Uni, le taux de chômage s'est établi à 6,4% de la population active sur le trimestre d'avril à juin, soit son plus bas niveau depuis la fin de l'année 2008, contre 6,8% sur le trimestre précédent et 7,8% un an auparavant.
L'action E.On caracole en tête du DAX de Francfort avec un gain de 5,2% à 13,8 euros, le groupe énergétique ayant certes dévoilé des résultats en retrait au premier semestre, mais moins que ce que craignaient les analystes.
Merck KGaA prend quant à elle 2,7% à 64,1 euros, après la présentation par le groupe de chimie-pharmacie de bénéfices que sa direction qualifie de 'solides', soulignant notamment sa bonne tenue sur l'ensemble des marchés émergents où il est implanté.
A Paris, Bouygues abandonne 1,8% à 27,3 euros et fait donc figure de lanterne rouge du CAC40, pénalisé par Jefferies qui maintient sa recommandation 'conserver', mais réduit son objectif de cours de 30 à 25 euros sur le titre du conglomérat.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.