Marché: ne s'angoisse toujours pas à propos de la Grèce.

Le 26/01/2015 à 16:37 | MAJ à 17:00

(CercleFinance.com) - Les indices actions européens demeurent très majoritairement bien orientés, les investisseurs préférant ne pas s'inquiéter après la victoire électorale la gauche radicale en Grèce, qui semble laisser la porte ouverte à

Si Athènes chute de 3,5% et Londres cède 0,1%, Paris gagne 0,3%, Amsterdam 0,5%, Milan 0,6%, Bruxelles 0,8%, Francfort et Madrid 0,9%, Lisbonne 1,1% et Zurich 1,6%. A New York, le Dow Jones cède 0,3% et le Nasdaq 0,2%.

L'arrivée au pouvoir de Syriza à Athènes n'inquiète pas vraiment, dans la mesure où ce parti ne manifeste pas de volonté de faire sortir la Grèce de la zone euro, mais plutôt de négocier avec le Troïka pour trouver un compromis sur le dossier de la dette du pays.

'A court terme, un rééchelonnement de la dette grecque est probable puisqu'elle est même envisagée par la BCE et certains responsables politiques à Berlin', estime Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

'A long terme, les détenteurs de dette grecque, essentiellement des acteurs publics, n'auront pas d'autre choix que d'accepter des pertes substantielles pour garantir l'unité et le salut économique de la zone euro', nuance-t-il.

Par ailleurs, les marchés peuvent se satisfaire de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne publié ce matin, qui est passé de 105,5 en décembre 2014 à 106,7 ce mois-ci, un niveau à peu près en ligne avec le consensus des économistes.

D'autres rendez-vous majeurs sont attendus dans les jours à venir, en particulier aux Etats-Unis avec la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, puis la publication d'une première estimation de la croissance du PIB au quatrième trimestre.

La semaine sera aussi dominée par une avalanche de résultats, avec par exemple des Américains comme Microsoft, Caterpillar, Boeing, Google et Chevron, et des Européens comme Ericsson, Novartis, Philips, Siemens, Shell et Deutsche Bank.

En attendant, Delhaize grimpe de près de 6% à Bruxelles, salué pour la publication de données préliminaires du distributeur alimentaire au titre de 2014, marqués par une évolution des ventes meilleure que prévu sur les trois derniers mois de l'année.

Seule valeur dans le rouge du SMI à Zurich, Swatch dévisse de près de 2%, alors que le patron de l'horloger suisse, Nick Hayek, aurait sérieusement songé à un retrait de la cote, selon un article du SonntagsBlick.

Sika prend 1,5%, alors que son conseil d'administration s'est prononcé pour une limitation des droits de vote de la famille Burkard-Schenker, l'actionnaire de contrôle, une décision condamnée par Saint-Gobain (-1,4% à Paris) qui lorgne le groupe de chimie suisse.

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