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Marché: OFI AM devient 'neutre' sur les actions.

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(CercleFinance.com) - Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI Asset Management, a réuni la presse ce mercredi, afin de livrer ses perspectives sur les marchés et sa stratégie d'allocation d'actifs. Avant

(CercleFinance.com) - Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI Asset Management, a réuni la presse ce mercredi, afin de livrer ses perspectives sur les marchés et sa stratégie d'allocation d'actifs.

Avant de parler du futur, le professionnel a invité son auditoire à se pencher sur le passé. 'On a assisté à cinq ans de rattrapage boursier', a-t-il souligné en préambule.

Ainsi, depuis le point bas de mars 2009, l'indice S&P 500 a plus que triplé (dividendes inclus), les actions européennes ont regagné 144% et les actions émergentes 121%.

Jean-Marie Mercadal a indiqué que les valorisations retrouvent des niveaux proches des moyennes historiques (hors bulle de la fin des années 90). 'Le PER des résultats attendus à un an est désormais supérieur à 15 aux Etats-Unis et de 13,5 en Europe.'

L'action des banques centrales a été décisive dans le mouvement de rattrapage opéré ces dernières années.

Jusqu'ici, OFI AM se montrait particulièrement positif sur les actions. Aujourd'hui, Jean-Marie Mercadal invite à la prudence, prévoyant des phases plus volatiles et une progression moindre des marchés.

Ainsi, la société de gestion passe de 'positif' à 'neutre' sur cette classe d'actifs mais conseille toujours de s'y intéresser. Elle n'affiche pas de préférence pour les large ou les small & mid.

L'Espagne et l'Italie l'intéressent assez, étant donné que 'le rattrapage se poursuit' mais elle se focalise davantage sur l'entreprise que sur le pays.

Jean-Marie Mercadal voit également des opportunités à saisir dans le secteur oil&gas car des rattrapages peuvent s'opérer.

Selon lui, une nouvelle phase s'ouvre, qui sera guidée par des facteurs fondamentaux, à savoir la dynamique de l'économie mondiale, l'évolution des taux d'intérêt, les bénéfices des entreprises.

Le spécialiste estime que 'les fondamentaux ne sont pas trop mauvais', avec une croissance mondiale attendue en amélioration à 3,6%, contre 2,9% en 2013.

Néanmoins, il est nécessaire de prêter attention aux indicateurs américains et s'assurer que les signaux défavorables proviennent bien des conditions climatiques difficiles et ne témoignent pas d'un réel coup de frein.

Autre source d'inquiétude pointée du doigt par OFI AM : les indicateurs de la Chine qui a la volonté d'avoir une croissance plus qualitative.

Tablant désormais sur une croissance chinoise comprise entre 5 et 7%, Jean-Marie Mercadal considère néanmoins que les dirigeants du pays ont les moyens financiers d'éviter un risque systémique.

Concernant l'action des banques centrales, il s'attend à la poursuite d'une politique monétaire accommodante de part et d'autre de l'Atlantique.

Il estime que la BCE n'a pas de raison d'être plus agressive au vu des signaux positifs envoyés par l'Europe du Sud. Il invite toutefois à surveiller les résultats des stress tests des banques, d'ici quelques mois.

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