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Marché: peu de mouvements sur les changes, la Grèce en vue.

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(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, les tendances étaient peu prononcées pour la monnaie unique européenne en attendant un sommet de l'Eurogroupe dont la Grèce sera en vedette. A cette heure, si l'euro prend 0,26% cont

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, les tendances étaient peu prononcées pour la monnaie unique européenne en attendant un sommet de l'Eurogroupe dont la Grèce sera en vedette. A cette heure, si l'euro prend 0,26% contre le yen à 135,51, il cède 0,33% contre le sterling à 0,7394 et se tasse de l'ordre de 0,10% contre le dollar (à 1,1306) comme face au franc suisse (à 1,0476).

'L'Eurogroupe n'est pas seulement à l'honneur aujourd'hui : il a pratiquement toute la scène à sa disposition, étant donné l'absence d'autres annonces significatives', indiquent ce matin les cambistes de Société Générale.

C'est en effet en fin de journée que les grands argentiers européens se réuniront et évoqueront, de nouveau, le dossier grec. Le gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras a adouci ces derniers jours le ton de son discours de campagne, très axé sur l'opposition à l'austérité et la restructuration de la dette publique hellène.

'Les commentateurs semblent croire que la position grecque sera intenable lors des discussions, et que de ce fait le risque d'un désastre pur et simple ne fait qu'augmenter', indiquent ce matin les spécialistes de Société Générale, qui résument ainsi la situation d'un point de vue politique.

Mais d'un point de vue financier et 'de leur côté, les marchés ont anticipé le scénario d'un financement palliatif de la Grèce, permettant à la BCE de continuer à financer les banques commerciales grecques, et donc la poursuite des négociations', ajoute SG.

'Certes, la position grecque semble avoir évolué, et c'est une bonne nouvelle', ajoute ce matin la banque privée allemande Berenberg. 'Mais Tsipras ne semble pas pour autant avoir adopté une position que ses créanciers soient en mesure d'accepter', indique-t-on.

Faut-il vraiment attendre une annonce d'importance ce soir ? Probablement pas, selon Berenberg : 'après les discussions avec les ministres des Finances de la zone euro ce soir, puis avec les chefs de gouvernement de l'UE demain, la Grèce se verra probablement accorder un délai, peut-être jusqu'à la prochaine rencontre des grands argentiers, lundi prochain, pour présenter et discuter des propositions acceptables'.

Dans ce cas de figure optimiste, les institutions européennes pourraient alors ratifier la prorogation de l'actuel programme de soutien financier à la Grèce, dont la date butoir est le 28 février.

'Cette période de transition permettrait de renégocier le remboursement des quelques 240 milliards d'euros de dettes publiques détenues aujourd'hui par les banques centrales, les États de la zone euro et les institutions internationales', précise Barclays Bourse.

'Toutefois, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble a suggéré que les marges pour des négociations étaient étroites', prévient toutefois IG. 'Les dirigeants s'inquiètent du précédent que ceci pourrait créer pour d'autres nations jugées irresponsables'.

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