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Marché: quelques prises de bénéfices à Wall Street.

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(CercleFinance.com) - Quelques prises de bénéfices après une série de records historiques la semaine passée se sont matérialisées en début de séance. Wall Street célébrait ce 9 mars le 5ème anniversaire du début de la plus formidable hau

(CercleFinance.com) - Quelques prises de bénéfices après une série de records historiques la semaine passée se sont matérialisées en début de séance.

Wall Street célébrait ce 9 mars le 5ème anniversaire du début de la plus formidable hausse des actions américaines jamais observée en 130 ans (245% de hausse du Nasdaq, 320% de hausse pour le Russel-2000 entre 390 et 1.210Ots) sans le support d'une croissance robuste et d'un retour à la prospérité (la hausse du PIB américain est achetée à crédit par des injections massives de liquidités sans contrepartie en matière de création de richesses réelles).

Mais à l'image des places européennes qui n'ont pratiquement rien lâché ce lundi Wall Street a rapidement réduit de moitié ses pertes initiales (les indices US se sont alors figés et plus rien n'a bougé entre 17H et 20H30) avant de bénéficier d'une vague d'achats au cours de la dernière demi-heure qui a pratiquement effacé le reliquat de consolidation: le 'S&P' et le Nasdaq s'effritent de -0,05% (contre -0,55% vers 16H) et le Dow Jones de -0,21% (contre -0,7% au plus bas du jour).

'Nous sommes maintenant en période de transition avant la prochaine réunion du FOMC le 19 mars', souligne Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM.

Il convient de remarquer que Charles Evans -membre non votant de la FED et inspirateur d'une référence à un objectif précis de taux de chômage- retourne sa veste et reconnait que la politique monétaire ne saurait se déterminer sur la foi d'un seul indicateur et doit prendre en compte de nombreux paramètres.

Cela revient à enterrer -ce que le marché avait fait depuis longtemps- le principe d'une réaction 'mécaniste' de la FED en cas d'embellie du marché du travail au profit d'une approche plus globale de la conjoncture: autant d'excuses bien utiles pour repousser aussi longtemps que possible le moment de l'abandon de la politique de taux zéro qui plait tant à Wall Street.

Presque simultanément, Charles Plosser, le patron de la Réserve fédérale de Philadelphie, soutenait (depuis Paris) l'analyse de Janet Yellen qui assurait vendredi dernier que les intempéries aux Etats-Unis avaient sans doute pesé sur la croissance de l'emploi en février.

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