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Marché: sans réaction après les ventes de logements.

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(CercleFinance.com) - Les marchés actions européens affichent en majorité de légers gains après une donnée américaine sans grande surprise, et alors que les observateurs tempèrent la portée de la baisse un peu plus forte que prévu de l'indi

(CercleFinance.com) - Les marchés actions européens affichent en majorité de légers gains après une donnée américaine sans grande surprise, et alors que les observateurs tempèrent la portée de la baisse un peu plus forte que prévu de l'indice Ifo.

Milan grimpe de 1,2%, loin devant Lisbonne (+0,4%), Francfort (+0,3%), Paris, Zurich et Amsterdam (+0,1%), tandis que Madrid stagne, et que Londres et Bruxelles cèdent 0,2%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq avancent de près de 0,3%.

'Avec le long week-end qui approche à Londres, les traders britanniques semblent se satisfaire de pouvoir utiliser les votes dans l'Union européenne et en Ukraine comme raisons pour clore leurs positions', indique-t-on chez IG.

Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont augmenté de 6,4% en avril pour s'établir à 433.000 unités en rythme annualisé, d'après le Département du Commerce, un niveau un peu au-dessus du consensus.

De son côté, l'indice du climat des affaires en Allemagne, calculé par l'institut Ifo, a reculé à 110,4 points ce mois-ci contre 111,2 en avril, alors que les économistes n'anticipaient qu'une baisse à un peu moins de 111 pour le mois en cours.

'Il n'y a pas de raison de s'inquiéter à propos des perspectives économiques allemandes', tempère un économiste de Natixis, soulignant que 'les indices demeurent bien orientés dans un territoire favorable à la croissance'.

'Toutefois, le développement cahoteux du moral des affaires en Allemagne ces derniers mois montre des entreprises de plus en plus prudentes. Il semble que le climat des affaires a atteint un plateau, en l'absence d'impulsion supplémentaire à la croissance', reconnait-il pourtant.

Toujours au sujet de l'Allemagne, l'office fédéral de statistiques a confirmé son estimation d'une croissance de 0,8% du PIB au premier trimestre, ce qu'il explique 'en grande partie par les conditions climatiques extrêmement douces en début d'année'.

Côté valeurs, Adecco (+1,4% à 73,5 francs suisses à Zurich) et Randstad (+2,2% à 41,7 euros à Amsterdam) ont le vent en poupe, portés par des relèvements de recommandation chez UBS à 'achat' sur les deux titres, dans une étude sur le secteur des ressources humaines.

A l'inverse, Orange abandonne 2,1% à 12 euros et figure en queue du CAC40 parisien, à la suite d'une dégradation de recommandation par la Société Générale sur le titre de l'opérateur télécoms de 'achat' à 'conserver'.

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