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Marché: un début de mois morose.

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(CercleFinance.com) - La morosité règne au sein des Bourses européennes en ce premier jour de février, les craintes persistantes au sujet des marchés émergents faisant passer au second plan des indices PMI de bonne facture dans la zone euro. Br

(CercleFinance.com) - La morosité règne au sein des Bourses européennes en ce premier jour de février, les craintes persistantes au sujet des marchés émergents faisant passer au second plan des indices PMI de bonne facture dans la zone euro.

Bruxelles recule de 1%, Milan et Madrid de 0,7%, Paris perd 0,6%, Francfort 0,5% et Amsterdam 0,4%, Londres cède 0,2%, Zurich 0,1%, mais Lisbonne grappille 0,1%. Vendredi à Wall Street, le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu près de 0,5%.

'Comme environ 12 milliards de dollars d'argent étranger ont quitté les marchés actions des économies émergentes le mois dernier, la possibilité d'une contagion rôde et affecte le sentiment sur les actifs à risque', souligne Brenda Kelly, stratégiste chez IG.

La professionnelle des marchés note en outre que l'hypothèse d'un ralentissement de la croissance mondiale a été confortée par un recul de l'indice PMI manufacturier officiel chinois à 50,5, un plus bas depuis six mois.

Ces mauvaises nouvelles des pays émergents éclipsent l'indice PMI final pour l'industrie manufacturière de la zone euro qui, à 54,0 en janvier (contre 53,9 en estimation flash), signale la plus forte expansion du secteur depuis mai 2011.

La reprise s'étend à la Grèce, dont l'indice repasse en territoire positif pour la première fois depuis août 2009. Elle est menée par l'Allemagne qui enregistre sa plus forte expansion depuis 32 mois, et les taux de croissance restent élevés aux Pays-Bas et en Autriche.

'Les tensions sur les prix, et les risques de déflation resteront sans nul doute l'une des principales préoccupations de la BCE, les hausses des prix des achats et des prix de vente ralentissant en janvier', note cependant Chris Williamson, chief economist à Markit.

Une semaine chargée en données économiques américaines doit aussi commencer cet après-midi aux Etats-Unis, avec l'indice ISM manufacturier. 'Du fait des conditions météorologiques, leur interprétation sera difficile', prévient toutefois Aurel BGC.

Côté valeurs européennes, Ryanair progresse de 4,1% à 6,6 euros à Londres, la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts ayant rassuré au niveau de son objectif de profit annuel, malgré l'annonce d'une perte nette sur son troisième trimestre comptable.

Royal Dutch Shell cède 0,7% à 25,4 euros à Amsterdam, affectée par une note de HSBC qui dégrade sa recommandation de 'surpondérer' à 'neutre', après la vigueur récente des actions de la 'major' pétrolière anglo-néerlandaise.

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